Qui a-t- il derrière la proposition d’expérimentation d’« un contrat de travail agile », issu d’un collectif de 8 organisations patronales ? Ce serait un contrat qui organiserait lui-même ses causes de résiliation à partir de critères objectifs, le but poursuivi étant de limiter le pouvoir d’appréciation du juge sur le motif du licenciement.
Cette proposition soulève des difficultés non négligeables, faisant douter d’une possibilité de mise en oeuvre:
-comment s’assurer d’un « consentement éclairé » du salarié au moment de la signature d’un contrat fixant ses propres causes de résiliation ?
-comment gérer dans le temps l’application de causes prédéfinies qui présentent nécessairement un aspect contextuel et temporel ?
Sans évoquer les vives critiques des organisations syndicales y compris celles de la famille de pensée réformiste, très opposées à créer de nouvelles précarités pour les salariés et assurer la « sécurisation des entreprises par l’insécurité des salariés ».
A suivre cette alerte sur « une ligne jaune » à ne pas franchir...