3 organisations syndicales : FO, CFE-CGC CFDT, ont confirmé leur accord pour signer le nouvel accord sur l’emploi et la flexibilité pour la période 2017/2019 : celui-ci fait suite au premier accord de ce type signé en 2013.
Les principales dispositions de l’accord visent un équilibre entre
*un développement de la flexibilité – 1 heure supplémentaire travaillée par jour en cas de hausse d’activité -dans la limite de 50 jours par an.
*l’ embauche de 3 600 CDI sur 3 ans sans toutefois compenser le nombre de départs sur l’ensemble de la période.
La thématique de la qualité de vie au travail est par ailleurs inscrite au programme d’un dialogue social local.
L’accord reprend également l’engagement de l’entreprise de maintenir l’ensemble de ses sites et à assurer un volume de production annuel moyen égal à celui de 2016.
L’engagement des 3 organisations syndicales précitées assure la validité de l’accord.
Au final , la CGT s’est exprimée le 12 janvier contre la signature de l’accord notamment en raison d’un bilan négatif du précédent accord et au regard de la situation financière de l’entreprise. Pour l’essentiel, les critiques portent sur les effets désastreux de l’accord 2013–2016 et spécialement les suppressions d’emplois, la réduction des jours de RTT et des temps de pause, de respiration, une augmentation du du temps de travail, avec une forte progression des heures supplémentaires (plus de 2 millions sur le seul site de Maubeuge en 2016), une précarisation des emplois intérimaires , une amplification de la sous-traitance et la suppression des augmentations générales pour toutes les catégories professionnelles entraînant une baisse du pouvoir d’achat.
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Pour en savoir plus :http://www.actuel-rh.fr/content/renault-allonge-le-temps-de-travail-et-garantit-lactivite-en-france