Le groupe Aéroports de Paris (Paris Aéroport,) et les syndicats CFE-CGC, CGT, Unsa et FO ont conclu un accord sur le télétravail pour une durée de deux ans.
Cet accord intervient dans un contexte de déménagement du siège groupe sur la plate-forme aéroportuaire de Roissy en mars prochain.
Le préambule précise : »Dans un contexte de digitalisation croissante de la société et du monde du travail, d’allongement des temps de transport et de transformations internes majeures, le télétravail constitue une opportunité d’améliorer la qualité de vie, les conditions de travail des salariés et l’efficacité des organisations. Le télétravail s’inscrit dans l’ambition d’Aéroports de Paris de proposer de nouveaux modes d’organisation de travail ».
Les principes fondateurs du télétravail sont rappelés: strict respect du volontariat, préservation du lien social, respect de la vie privée, réversibilité et absence de toute différence de traitement pour les télétravailleurs, notamment en termes de répartition des missions et d’évaluation professionnelle.
Ouvert sous conditions à tous les salariés en CDI et en CDD à temps plein ou à temps partiel, sauf à ceux dont le poste n’exige pas d’être tenu physiquement dans les locaux de l’entreprise, le télétravail s’exercera dans une limite de deux jours par semaine.
L’accord prévoit le déploiement d’un plan de communication global sur le télétravail ainsi qu’une formation-sensibilisation sur les bonnes pratiques.L’entreprise met à disposition un « kit mobilité » : ordinateur portable, messagerie instantanée, web-conférence, téléphonie intégrée, accès sécurisé (VPN) aux applications et au réseau de l’entreprise.
Pour coordonner la mise en oeuvre du télétravail et assurer son suivi, l’entreprise nomme un référent, qui peut être saisi par les managers, les responsables RH, les membres de la commission de mise en oeuvre et de suivi. .
Pour en savoir plus : Télécharger l’accord télétravail d’Aéroports de Paris