Archives quotidiennes : 30 mars 2017

Nourrir le collectif : Yves Grasset, Editions L’Harmattan, mars 2017

 

Yves Grasset publie aux éditions l’Harmattan « NOURRIR LE COLLECTIF, Sortir de l’individualisation pour sauver le travail »


Le travail témoigne en principe  de la réalisation d’une oeuvre commune. Aujourd’hui cependant le collectif a tendance à se réduire dans bon nombre d’univers professionnels.

L’individualisation dans l’évaluation et la rémunération, la compétition entre les collègues et les équipes d’une même organisation, amplifie ce phénomène.

La fragilité des liens ne nuit pas seulement aux salariés ou agents, mais aussi à la capacité d’adaptation et de régulation des organisations, indispensable  pour anticiper les évolutions.

Dans cet ouvrage, l’auteur procède à l’identification des causes et des conséquences du recul des liens du travail  et propose des  modes de traitement et de revitalisation de ces liens.

Ce livre s’adresse à tous ceux – médecins de prévention, élus du personnel, préventeurs, équipes en charge des ressources humaines, étudiants – qui sont intéressés par la compréhension des transformations du travail, de leurs conséquences sur les liens de coopération et qui souhaitent agir ensemble dans les organisations.

Yves Grasset, sociologue,  est consultant et formateur.
Sa thèse en sociologie clinique soutenue à l’Université Diderot Paris 7 portait sur le lien entre le recul des collectifs et la montée des plaintes au travail.Il travaille depuis 25 ans sur les conséquences de l’exposition aux situations malsaines et/ou de violences.Il a participé à la réflexion sur la compréhension des dynamiques des risques psychosociaux, et sur le processus et les conditions de l’intervention, notamment en collaboration avec l’ANACT et la DGT.

Pour en savoir plus : lire en complément un entretien croise d’Yves GRASSET et Martin RICHER publié par Metis europe

http://www.metiseurope.eu/qvt-et-collectifs-thinspheureux-thinsp-le-role-du-manager_fr_70_art_30525.html

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Discriminations au travail : la formation est un moyen de déconstruire préjugés et stéréotypes

Différents organismes proposent divers types d’actions pour lutter contre les discriminations. Les besoins exprimés tiennent soit à la mise en place d’une démarche globale de prévention, soit à l’existence d’un problème particulier qui doit être traité.

 

La spécificité du sujet nécessite d’acquérir des compétences  particulières, ce qui justifie un vrai dispositif de formation et non seulement de sensibilisation.
L’ensemble des acteurs sont concernés : managers, équipe RH, salariés
3 composantes doivent être articulées :
-partager un langage commun car les définitions et les représentations sont différentes pour chacun
-connaitre le cadre légal et les sanctions encourues.
– prendre conscience des préjugés et des stéréotypes avec un questionnement sur ses pratiques professionnelles avec une logique de responsabilisation.
Tout ceci s’intègre dans un contexte où le nombre des motifs de discrimination a été augmenté au cours de ces dernières années : lieu de résidence, perte d’autonomie,  précarité sociale capacité à maîtriser une langue autre que le françaisdomiciliation bancaire.
L’intérêt d’une méthode basée sur le questionnement tient à sa mise en mouvement des acteurs avec la possibilité de faire bouger les repères. Il faut aussi  convaincre les entreprises qu’elles se privent elles-mêmes de certains profils qui constituent de réelles opportunités de recrutement.
Pour mémoire, la loi Egalité et citoyenneté de janvier 2017 a créé une obligation de former les recruteurs à la non-discrimination au moins une fois tous les cinq ans. https://feelrh.wordpress.com/2017/02/08/non-discrimination-les-charges-de-recrutement-devront-etre-formes/

 

Pour en savoir plus : http://www.actuel-rh.fr/content/discriminations-au-travail-il-faut-travailler-sur-ce-qui-nous-echappe-et-sur-la-prise-de-conscience-des-stereotypes

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