Différents organismes proposent divers types d’actions pour lutter contre les discriminations. Les besoins exprimés tiennent soit à la mise en place d’une démarche globale de prévention, soit à l’existence d’un problème particulier qui doit être traité.
La spécificité du sujet nécessite d’acquérir des compétences particulières, ce qui justifie un vrai dispositif de formation et non seulement de sensibilisation.
L’ensemble des acteurs sont concernés : managers, équipe RH, salariés
3 composantes doivent être articulées :
-partager un langage commun car les définitions et les représentations sont différentes pour chacun
-connaitre le cadre légal et les sanctions encourues.
– prendre conscience des préjugés et des stéréotypes avec un questionnement sur ses pratiques professionnelles avec une logique de responsabilisation.
Tout ceci s’intègre dans un contexte où le nombre des motifs de discrimination a été augmenté au cours de ces dernières années : lieu de résidence, perte d’autonomie, précarité sociale, capacité à maîtriser une langue autre que le français, domiciliation bancaire.
L’intérêt d’une méthode basée sur le questionnement tient à sa mise en mouvement des acteurs avec la possibilité de faire bouger les repères. Il faut aussi convaincre les entreprises qu’elles se privent elles-mêmes de certains profils qui constituent de réelles opportunités de recrutement.
Pour mémoire, la loi Egalité et citoyenneté de janvier 2017 a créé une obligation de former les recruteurs à la non-discrimination au moins une fois tous les cinq ans. https://feelrh.wordpress.com/2017/02/08/non-discrimination-les-charges-de-recrutement-devront-etre-formes/