Selon une étude récente de Malakoff Médéric, 37% des salariés déclarent connaître une situation de « fragilité personnelle » ou de « fragilité professionnelle ».
A retenir :
*Parmi les difficultés personnelles : une grande difficulté financière (14%), une situation d’aidant (9%), une maladie grave ou un deuil récent (8%).
*Pour les situations de « fragilité professionnelle »: en majorité à cause de conditions de travail physiques ou psychiques éprouvantes (31%), une perte de sens et un sentiment fort de déshumanisation du travail (23%), ou une grande difficulté à concilier vie personnelle et professionnelle (11%).
A noter que pour salarié , entreprise et partenaires sociaux, il y a de moins en moins de frontières entre les fragilités dites personnelles et professionnelles.
*6 dirigeants sur 10 déclarent avoir mis en place une ou plusieurs actions:
° avances sur salaire ou de frais (69%)
°aménagement du temps de travail (68%).
Les démarches engagées restent informelles: seuls 35% des dirigeants déclarent mener des actions de prévention (26% des actions d’aide au retour à l’emploi).
*Des freins existent toujours pour évoquer les problèmes. Pour les salariés, la peur d’être licenciés (45%) ou pénalisés dans leur évolution professionnelle (39%) . Pour les employeurs, la crainte de paraître intrusif est ressentie chez 50% des dirigeants.
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