Archives quotidiennes : 28 février 2019

Le télétravail en développement : étude IFOP Malakoff Humanis

Selon une étude IFOP réalisée pour MALAKOFF M2DERIC HUMANIS, en 2018 le télétravail est pratiqué par 29 % des salariés du secteur privé, (25 % en 2017)

Cette augmentation qui s’explique par la progression du télétravail contractuel, en hausse de 50 % par rapport à 2017. L’enquête montre, parmi les motivations des dirigeants dans le déploiement du télétravail : * la conciliation vie privé/vie pro des salariés (56 %) ; * le fait de répondre à une attente des salariés pour les fidéliser (45 %) (contre 32 % en 2017) ; * l’évolution des modes de management (34 %).

Pour les dirigeants, le télétravail est un levier de la transformation des modes managériaux mais aussi un vecteur d’amélioration du dialogue social ; les nouvelles dispositions légales sont plutôt une incitation à étendre le télétravail là où il existait.
Les dirigeants perçoivent des bénéfices pour les salariés en termes de * qualité de vie au travail (92 %); * de meilleure responsabilisation dans le travail (91 %); *d’une plus grande autonomie des salariés (88 %). Pour l’entreprise, le télétravail permet, selon les dirigeants sondés, un engagement accru des salariés et une plus grande efficacité/productivité des équipes (79 %), ainsi qu’un gain d’image (69 %).

Pour les salariés, les motivations portent sur : *  la réduction des temps de trajet (54 %); * la flexibilité dans le travail (36 %); * le fait d’être plus efficace dans son travail (36 %). 8/10 télétravailleurs se disent satisfaits ou très satisfaits : parmi les bénéfices identifiés, l’autonomie dans le travail (90 %), un meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle (85 %), et une diminution de la fatigue (85 %).

Le chiffre moyen de la pratique est de 7 jours par mois mais le télétravail « gris », pratiqué de manière non contractualisée, reste majoritaire :  21 % des salariés.

Le télétravailleur type vit en région parisienne (34 %), travaille dans une entreprise de plus de 1 000 salariés (49 %), dans les services (45 %), en particulier au sein de bureaux d’étude et de cabinets conseil.
Des points de vigilance sont signalés : * 59 % des collaborateurs citent une difficulté pour séparer les temps relevant de la vie privée et ceux relevant de la vie professionnelle; * des difficultés techniques plus importantes liées surtout à la maîtrise des outils informatiques à distance (50 %); * une charge de travail globale plus importante (47 %).

Les représentants des employeurs évoquent des difficultés à manager des collaborateurs à distance (56 %), une complexité pour évaluer l’hygiène et la sécurité des lieux où s’effectue le télétravail (54 %) et des risques pour la santé psychologique liés à l’isolement, à la perte de lien collectif, et à la non déconnexion (46 %). Les raisons invoquées par les dirigeants qui ne proposent pas le télétravail  sont liées à la sécurité des outils informatiques (45 %), à la résistance des managers (31 %) et aux contraintes administratives (28 %).

Pour en savoir plus : http://www.wk-rh.fr/actualites/detail/102415/le-teletravail-gagne-encore-du-terrain.html

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