La Cour de cassation a récemment jugé que ne relève pas de la liberté d’expression le comportement agressif d’un salarié qui prend à parti verbalement son employeur en exigeant des explications à propos d’une situation qui ne le concerne pas, et conteste ainsi son pouvoir de direction devant des clients.
La Cour de cassation valide l’arrêt d’appel en retenant que:
*la cour avait exactement déduit des faits que ce comportement agressif ne relevait pas de la liberté d’expression du salarié ;
* face au comportement contestataire , la cour a pu ainsi décidé que la contestation brutale autant qu’injustifiée par le salarié du pouvoir de direction et disciplinaire de l’employeur était constitutive d’une faute grave .
Pour en savoir plus : Cass. 12-6-2019 n° 17-24.589