Dans un arrêt récent, la Cour d’appel de Versailles a admis le recours à la téléconférence pour un entretien préalable à licenciement même s’il est de principe que l’entretien se tienne en présence physique des parties, en retenant notamment les points propres au contexte :
* les circonstances de l’espèce, le statut d’expatriée de la salariée et sa localisation à Dubaï, expliquent la décision de l’employeur de recourir à un entretien à distance via une téléconférence ;
*Ces modalités ne constituent pas une irrégularité de procédure dès lors que les droits de la salariée ont été respectés, celle-ci a été en mesure de se défendre utilement.
Ainsi, la Cour d’appel sans remettre en cause le principe de l’entretien physique, retient que des circonstances exceptionnelles justifient le recours à la visioconférence, sous réserve des droits de la défense.
A cet égard, les juges ont précisé de manière expresse que les droits de la salariée avaient été respectés en s’appuyant sur le compte-rendu d’entretien et relevant que l’entretien d’une heure avait permis des observations et des questions de la part de la salariée.