Archives quotidiennes : 14 octobre 2021

QVT : « un bruit d’actions et pas seulement un bruit de fond »

Témoignage de Nicolas Héron, directeur  relations sociales/santé au travail de Métro France, commentant le nouvel accord sur la qualité de vie au travail dans un contexte de crise sanitaire.

La pandémie a remis au premier rang la santé et la sécurité au travail pour les  collaborateurs, les managers et les représentants du personnel : indissociables de la QVT et des conditions de travail, santé et sécurité constituent des facteurs de développement du bien-être au travail.

Les partenaires sociaux de Métro France se sont accordés sur  vision partagée : un sentiment de bien-être au travail, perçu collectivement et individuellement, englobant ambiance de travail, culture de l’entreprise,  travail,  conditions de travail, implication, le sens donné au travail, autonomie, responsabilisation, égalité, droit à l’erreur, reconnaissance et  valorisation du travail effectué… 

L’accord de juin 2021 a posé des engagements en faveur de la protection de la santé, de la sécurité des salariés et au niveau de la promotion de la QVT  pour  concilier l’individuel et le collectif et  réfléchir à la manière dont le travail sera défini demain.

Si les entrepôts n’étaient pas assujettis au télétravail, les 800 salariés du siège  placés en télétravail  sont incités à revenir petit à petit dans l’objectif d’un retour souhaité de l’ensemble des équipes, au 1er octobre2021 avec application du dernier accord télétravail prévoyant 2 jours par semaine de travail à distance possible.

En parallèle, s’est enclenché un processus de management par objectif avec un accompagnement des managers via une action progressive pour donner du sens et infuser une culture managériale durable.

Métro France a mis en place deux instances :

* un observatoire de la qualité de vie au travail avec un fonctionnement paritaire et une réunion trimestrielle permettant de suivre le plan d’actions mis en place, et d’examiner les mesures de manière régulière et de les adapter au fil de l’eau.

*une commission dédiée aux RPS : pour éviter le risque de résurgence des RPS, en fonction de signaux faibles sur les lieux de travail, des enquêtes sur les RPS sont menées avec un traitement au vu des situations concrètes et avec un suivi avec les représentants du personnel. Les RPS faisant partie intégrante de la QVT doivent être détectés, suivis avec des points périodiques dans le cadre de la commission RPS dans l’objectif de fournir aux managers une boîte à outils  permettant de répondre rapidement et efficacement  à l’ensemble des salariés.

La confiance créée entre les partenaires sociaux permet d’avancer par étape : la démarche de vigie des RPS vise à répondre à différentes problématiques avec  les représentants des salariés, pour le bien-être collectif, et pour l’entreprise.

La pandémie a considérablement contribué à faire entrer les enjeux sociétaux au sein de l’entreprise en amplifiant la porosité entre les sphères privée et professionnelle, et en mettant en lumière la notion de solidarité  tant  pour la QVT que pour l’aspect environnemental.

Métro France a intégré dans le cadre de l’accord des engagements sur les violences faites aux femmes sur le lieu de travail ou sur les violences intrafamiliales. L’obligation de santé et de sécurité des collaborateurs va au-delà de l’entreprise compte tenu des conséquences sur l’exercice du travail : retards, absences, stress…

Pour en savoir plus :https://www.actuel-rh.fr/content/la-qvt-maintenir-un-bruit-dactions-et-pas-seulement-un-bruit-de-fond

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