Le caractère illicite du motif du licenciement prononcé, même en partie, en raison de l’exercice, par le salarié, de sa liberté d’expression, liberté fondamentale, entraîne à lui seul la nullité du licenciement.
Dans un arrêt rendu le 9 novembre 2022, la Cour de cassation retient qu’ayant constaté que
*le licenciement était, en partie, fondé sur le comportement critique du salarié et son refus d’accepter la politique de l’entreprise basée sur le partage de la valeur « fun and pro »
*mais aussi l’incitation à divers excès, (consommation d’alcool) qui participent de sa liberté d’expression et d’opinion,
*sans qu’un abus dans l’exercice de cette liberté ne soit caractérisé,
la cour d’appel ne pouvait pas débouter le salarié de sa demande d’annulation du licenciement
Pour en savoir plus : Cass. soc. 9-11-2022 n° 21-15.208
.https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000046555948