« Les discriminations et les stéréotypes, notamment dans le travail, continuent à briser des confiances
et des destins », déplore la Première Ministre lors de la présentation, le 30 janvier 2023, du
nouveau plan du gouvernement contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à
l’origine.
Piloté par la Première ministre et la ministre déléguée chargée de l’Égalité, de la Diversité et de
l’Égalité des chances, ce plan 2023-2026 succède à celui lancé par Édouard Philippe en 2018[1]
afin de « compléter, prolonger et amplifier les actions d’ores et déjà initiées ».
Plus de 80 mesures « ambitieuses » devraient être appliquées, articulées autour de 5 axes:
* nommer la réalité du racisme, de l’antisémitisme et des discriminations et réaffirmer le
modèle universaliste
* mesurer les phénomènes de racisme, d’antisémitisme et des
discriminations ;
* mieux éduquer et mieux former ;
* sanctionner les auteurs ;
* accompagner les victimes.
Spécifiquement pour le monde du travail, le plan met en avant des actions de lutte contre les
discriminations tant à l’embauche que durant la carrière professionnelle ainsi que des actions
permettant aux acteurs de prendre conscience du problème.
Ne constituant que des simples déclarations d’intention, ces mesures devraient être précisées ultérieurement.
Mesurer les discriminations à l’emploi par un recours systématisé au « testing »
Le nouveau plan prévoit le recours massif à la pratique du « testing », qui sera organisé « dans
différents secteurs d’activités, privés et publics, selon des modalités qui seront construites avec les
acteurs, à savoir les organisations syndicales et patronales, associations, autorités publiques
concernées ».
L’objectif, selon la Première ministre, est de « mesurer la réalité des discriminations,
de donner des outils aux acteurs pour les éviter, de mettre en avant les bonnes pratiques, et de
dénoncer les mauvaises ».
Pour en savoir plus :https://www.gouvernement.fr/actualite/un-nouveau-plan-national-contre-la-haine-et-les-discriminations