Selon les livres, articles et conférences traitant du sujet, le besoin de sens au travail serait l’apanage des générations Z et autres. Décryptage sur la base de l’enquête somanyWays.
Dans l’échelle des besoins, telle que théorisée par Maslow, le besoin d’accomplissement vient après d’autres besoins fondamentaux : besoins physiologiques, besoins de sécurité, d’appartenance ou d’estime. Si on transpose cette pyramide des besoins au travail, le sens demeure le dernier des besoins à combler.
En France, le besoin d’accomplissement (de sens) est beaucoup plus prégnant aujourd’hui ; ce n’est pas une tendance passagère mais bien une question de fond qui va dans le sens de l’évolution de l’humanité. Cette quête, bien qu’universelle, cache une très grande diversité de réalités mais des fondamentaux émergent quelle que soit la génération.
Ce qui donne du sens au travail selon l’enquête conduite par somanyWays : un environnement de travail sain, la possibilité de se développer, de la latitude pour exercer son métier. Pour ce qui dissout le sens au travail : l’absence de soins à l’égard des personnes, de la planète, de très grosses organisations et des managers ayant du mal à faire confiance.
*Le top 3 des indispensables au travail : Avoir une bonne ambiance de travail – 62% ; Apprendre, développer de nouvelles compétences – 60% ; Avoir la possibilité de proposer des idées, des solutions – 51%
*Le flop 3 des “surtout pas” au travail : Une entreprise manquant d’éthique – 87% ; Une grande entreprise renommée – 57% ; Un chef qui micro-manage (dit “comment faire” plutôt que “pourquoi”) – 45%
Quelques chiffres clés pour démontrer que la question du sens au travail est bien plus contextuelle que générationnelle :
- 38% des répondants ≤ bac+2 jugent indispensable d’avoir un CDI vs. 22% des ≥ bac+5
- 45% des moins diplômés (≤ bac+2) estiment que progresser régulièrement dans sa rémunération est essentiel vs 30% des plus diplômés (bac +5 et plus)
- 49% des répondants estiment indispensable de pouvoir s’organiser comme ils le souhaitent mais ce sont… les moins jeunes qui réclament plus de flexibilité ! Un critère jugé indispensable par 57% des 45-62 ans contre 36% des moins de 27 ans.
Pour en savoir plus, téléchargez l’étude complète
https://www.rhinfo.adp.com/rhinfo/2022/le-vrai-du-faux-sur-la-quete-de-sens-au-travail/