A l’occasion d’un colloque organisé le 6 avril 2017 par la plateforme Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) sur « La place de l’entreprise dans la société française », la CFE-CGC a posé la nécessité de définir un cadre socio-économique global indispensable à la concrétisation des potentialités de la RSE.
Le concept de RSE est reconnu comme un facteur de performance globale pour l’entreprise et l’économie. Cependant son application, essentiellement incitative, génère des effets limités et très inégaux selon les entreprises.
La CFE-CGC pose le principe que le fonctionnement harmonieux, efficace et durable de l’économie doit répondre à des grands équilibres régis par des règles simples:
*au niveau macroéconomique: déployer des règles internationales permettant un fonctionnement loyal et durable de l’économie mondialisée (mise sous contrôle des activités spéculatives à l’origine de crises graves; taxation de la valeur ajoutée sur le lieu de réalisation; règles donneurs d’ordre/fournisseurs …)
La CFE-CGC pose le principe que le fonctionnement harmonieux, efficace et durable de l’économie doit répondre à des grands équilibres régis par des règles simples:
*au niveau macroéconomique: déployer des règles internationales permettant un fonctionnement loyal et durable de l’économie mondialisée (mise sous contrôle des activités spéculatives à l’origine de crises graves; taxation de la valeur ajoutée sur le lieu de réalisation; règles donneurs d’ordre/fournisseurs …)
*au niveau des entreprises: reformuler leur finalité avec une définition précise de leur « intérêt social », au sens de l’intérêt général équilibré de ses parties prenantes et améliorer les modalités d’une gouvernance responsable associant davantage les salariés.
Pour la CFE-CGC, un tel cadre est indispensable pour que l’application des principes de la RSE se développe et que les entreprises contribuent davantage au bien commun avec une place mieux reconnue dans la société.