Une cour d’appel a relevé le caractère excessif du message publié par le salarié sur un site internet accessible à tout public, et dont les termes étaient déloyaux et malveillants à l’égard de l’employeur et en a déduit qu’il s’agissait d’une faute grave justifiant le licenciement prononcé à ce titre.
La Cour de cassation confirme cette décision en considérant que:
-l’intéressé, directeur artistique de l’entreprise, avait abusé de sa liberté d’expression
-l’employeur avait agi dans un délai restreint,
-ce manquement rendait impossible le maintien du salarié dans l’entreprise et constituait une faute grave, excluant par là même toute autre cause de licenciement
Pour en savoir plus : Cass. soc. 11-4-2018 no 16-18.590