La formation professionnelle est devenue une question centrale parce qu’elle est un enjeu d’émancipation sociale et un objectif de compétitivité, croissance et développement.
Des progrès significatifs ont été réalisés : attention développée, moyens conséquents alloués, appétence à la formation accrue chez les salariés, accès à la formation simplifié …
Les résultats apparaissent : 700 000 contrats d’apprentissage en 2021, un million de formations validées dans le cadre du Compte personnel de formation.
Un long chemin reste encore à parcourir et un nouvel élan doit être donné pour les 5 ans à venir.
Le besoin de formation n’a cessé de se renforcer avec le développement économique et les mutations technologiques affectant le marché du travail : nécessité de contrer l’obsolescence d’une partie de la force de travail, vieillissement de la main d’oeuvre et de ses compétences, innovation technologique…La part importante en France de la force de travail peu ou non qualifiée exigent une accélération des mesures visant en particulier l’amélioration des compétences moyennes.
Il est urgent de franchir un nouveau cap en structurant une grande filière de formation par les compétences ; cela passe par l’instauration d’un contrat emploi-formation universel pour les moins de 25 ans, par le développement des Groupements d’Employeurs, la mise en place d’un passeport, le déploiement des formations éligibles à l’apprentissage, la possibilité de renouveler simplement ses compétences tout au long de la vie, une meilleure reconnaissance comptable et fiscale de l’investissement des entreprises dans le capital humain, la généralisation de la formation en travaillant…
Les 10 propositions formulées dans le rapport tentent de concrétiser une ambition simple : permettre aux concitoyens comme aux générations qui viennent de se projeter à nouveau dans un avenir positif, collectivement et individuellement.
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