*Etablissements multiples : le CSE comportera des comités d’établissement et un comité central dans les entreprises comportant au moins deux établissements. Un accord pourra définir le nombre et le périmètre des établissements distincts et le nombre et les modalités des commissions santé, sécurité et conditions de travail. A défaut d’accord, cette commission s’impose à partir d’un effectif de 300 salariés (exceptions pour sites nucléaires ou sensibles). Les membres de la commission seront désignés par délibération du CSE.
*Fonctionnement : le CSE pourra organiser par accord avec l’employeur son fonctionnement : contenu, périodicité et modalités de consultations et niveau auquel ces consultations sont conduites. L’accord pourra prévoir que l’instance rende un avis unique; en l’absence d’accord, les avis sont rendus de manière séparée.
Le conseil sera consulté chaque année sur les orientations stratégiques, la situation économique et financière de l’entreprise, la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi.
*Expertises : les membres du CSE établissent un cahier des charges pour la mission; l’expert notifie à l’employeur le coût prévisionnel, l’étendue et la durée d’expertise, selon un délai à fixer par décret. Un accord d’entreprise ou entre l’instance et l’employeur pourra déterminer le nombre d’expertises dans le cadre des consultations annuelles et les cas de financement conjoint employeur-instance des expertises sont élargis. Le co-financement (80% employeur, 20% instance) est imposé pour toutes les autres expertises, notamment celles liées à des consultations ponctuelles: opération de concentration, projet d’acquisition, droit d’alerte économique , projet important modifiant les conditions de travail. Les expertises relatives à la situation économique, à la politique sociale, aux licenciements collectifs, risque grave restent financées en totalité par l’employeur.
*Mise en application :
-Pour les entreprises sans IRP, le CSE s’applique au 1er janvier 2018.
-Les entreprises qui ont des élus pourront renouveler leurs instances séparées pour que les mandats se poursuivent au plus tard jusqu’en décembre 2019.
Si ces mandats arrivent à échéance entre septembre 2017 et décembre 2018, l’employeur pourra décider de les proroger d’un an.
-En décembre 2019, ce sera la fin des actuels mandats de CE, de DP, DUP ou CHSCT : les entreprises qui ne l’ont pas fait devront procéder à la mise en place du CSEnouveau comité social et économique pour le 1er janvier 2020.
Pour en savoir plus :
http://www.actuel-rh.fr/content/irp-les-contours-du-nouveau-comite-social-et-economique