Archives de Tag: Horaires de travail

Parentalité en entreprise, un sujet de santé mentale au travail : Enquête EMPREINTE HUMAINE 2021

Cette question touche plus fortement les femmes selon le sondage Empreinte Humaine & Sondage réalisé auprès de 2009 salariés français du 02 au 09 décembre 2020.

Méthodologie : l’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères suivants : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région de résidence, taille et secteur d’activité de l’entreprise, répartition secteur privé/public. Les résultats de ce sondage doivent être lus en tenant compte des marges d’incertitudes : 1 à 2,2 points au plus pour l’échantillon de 2004 répondants.

A retenir :

*La détresse psychologique  chevauche à la fois des symptômes de dépression et d’épuisement professionnel.

*Lorsqu’elle n’est pas traitée elle risque d’entrainer des problèmes de santé plus graves : maladies psychosomatiques, hypertension artérielle,  troubles anxieux, dépression sévère, troubles addictifs…

Quelques chiffres significatifs :

*55% des parents salariés ayant un enfant disent devoir adapter leurs horaires de travail pour assumer leurs responsabilités familiales. Parmi eux, 63 %  sont en détresse psychologique et 42% travaillent en dehors de leurs horaires de travail pour assurer leurs responsabilités familiales.

*47% doivent parfois laisser leurs enfants seuls à la maison pour assumer leurs responsabilités professionnelles. Les hommes sont plus nombreux à le faire mais cela a un impact plus fort chez les femmes.

*Soutien des entreprises : 47%  considèrent qu’il y a  moins de support pour les salariés ayant des enfants à la maison.

*Scolarité des et soutien des enfants : 42% des parents déclarent ne pas parvenir à donner un bon soutien à leurs enfants en raison de leur travail. 49% ont un sentiment de culpabilité quand ils travaillent car ne pouvant pas offrir un bon soutien. 58% estiment nécessaire d’avoir plus de flexibilité dans les horaires de travail pour mieux assumer les responsabilités parentales. Ce manque affecte plus fortement les femmes.

Télé- travailler avec un enfant de moins de 18 ans est un facteur de détresse psychologique.

Pour en savoir plus : empreintehumaine.com/wp-content/uploads/2021/06/Infographie-parentalité-VF.pdf?utm_medium=email&_hsmi=134624077&_hsenc=p2ANqtz-93D-FIqh9yLNC2EhN0Orw8OT_Ans8a2QlxvOkkTKEr

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« Télétravailleur zélé »

Télétravail : y a-t-il une heure pour fixer le couvre-feu du télétravailleur ?https://www.fr.adp.com/rhinfo/2020/teletravailleur-zele/

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Horaires atypiques : étude DARES juin 2018

En 2017, en France, 44 % des salariés (soit 10,4 millions de personnes) déclarent, au cours du mois précédent, avoir travaillé le soir (20/24 h), la nuit (minuit/ 5 h), le samedi, le dimanche, ou à leur domicile (lorsque ce n’est pas leur lieu de travail habituel). Pour les non-salariés, la proportion est plus importante :  76 % d’entre eux sont concernés

Une publication de la Dares du 28 juin 2018 s’appuie sur l’enquête Emploi de l’Insee de 2017, complétée par l’enquête Conditions de travail de la Dares de 2016.

A retenir :

Le travail le samedi est le plus fréquent (35% des salariés et 69 % des non-salariés). Viennent ensuite le travail le soir (23,3 % des salariés et 41,5 % des non-salariés) et le dimanche (19,2 % des salariés et 37 % des non-salariés). Le travail de nuit (minuit – 5 h) est l’horaire atypique le moins fréquent (9,1 % des salariés et 10 % des non-salariés).

Souvent les horaires atypiques se cumulent : 93 % des salariés qui travaillent le dimanche sont aussi en activité le samedi, et 86 % de ceux qui travaillent le soir continuent la nuit.  Les salariés à temps partiel sont autant exposés aux horaires atypiques que ceux à temps complet, même si les premiers travaillent plus souvent le samedi, et les seconds plus souvent le soir et la nuit.

Dans les deux cas, ils travaillent davantage que les travailleurs suivant des horaires classiques : 1 763 heures annuelles effectives (1 587 heures pour ceux n’ayant pas d’horaires atypiques) et 226 jours par an (contre 207 jours).

S’agissant de la répartition hommes et femmes, même si les hommes sont légèrement plus touchés par ces horaires atypiques que les femmes (44,2 % contre 43 %), cela touche les métiers les moins mixtes.

Côté masculin : militaires, policiers, pompiers, agents de gardiennage, conducteurs de véhicule, cuisiniers, bouchers, charcutiers et boulangers, avec davantage d’heures de travail effectuées le soir et la nuit.

Côté féminin : infirmières, sages-femmes, aides-soignantes, vendeuses, caissières, agents d’entretien, aides à domicile et ménagères.

Dans les deux cas, il s’agit de professions nécessitant une présence sur leur lieu de travail pour assurer la continuité du contact avec le public ou d’un service ou des impératifs de production industrielle. Les horaires atypiques entraînent souvent le développement d’autres emplois à horaires atypiques : par exemple par la nécessité de développer des transports pour desservir une zone commerciale ouverte le dimanche.

Pour en savoir plus :  

https://www.elegia.fr/actualites/sante-securite/horaires-atypiques-ces-mal-nommes?tracking-id=W18250_NewsletterSANTESECU&utm_source=Newsletters&utm_medium=Email&utm_campaign=NewsletterSA

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