Archives de Tag: Intelligence artificielle

CNIL : guide pour les recruteurs

En 2002, la CNIL avait publié une recommandation « relative à la collecte et au traitement d’informations nominatives lors d’opérations de recrutement » (délibération n° 02-017 du 21 mars 2002).

Aujourd’hui se fait jour un fort besoin des professionnels de disposer d’un accompagnement plus important et d’une actualisation de la position de la CNIL, dans un contexte où les nouvelles technologies sont exploitées au quotidien par les recruteurs dans leurs activités.

L’essor des nouvelles technologies a multiplié les canaux de recrutement (réseaux sociaux, publicité personnalisée, moteurs de recherche spécialisés, etc.) et les outils de communication utilisés (visioconférence, agents conversationnels ou chatbots, applications mobiles, etc.). Il a également entrainé la constitution de bases de données d’un volume important permettant l’utilisation de l’intelligence artificielle ou encore le recours à des outils pour évaluer le « savoir être » et prendre en compte les « soft skills » des candidats.

Au regard des risques considérables d’atteinte à la vie privée des candidats, il est essentiel que les recruteurs veillent à préserver leurs droits et libertés.

Dans ce contexte, la CNIL a élaboré un guide afin d’accompagner les recruteurs à se mettre en conformité autour :

  • d’un rappel des fondamentaux en matière de réglementation sur la protection des données personnelles dans le domaine du recrutement (fiches n° 1 à 10) ;
  • des questions-réponses sur l’utilisation des nouvelles technologies par les recruteurs et à des questions spécifiques telles que celles relatives à la discrimination (fiche n° 11 à 19).

Outil d’accompagnement, ce guide comprend un rappel de la réglementation et des éclairages sur les bonnes pratiques à déployer pour garantir une conformité au RGPD. Il est complété par des outils de synthèse, sous la forme de fiches pratiques :

La CNIL accompagne également les candidats en proposant une fiche pratique dédiée : « Candidats à un processus de recrutement : adoptez les 4 bons réflexes pour protéger vos informations personnelles ».

Ces nouveaux contenus viennent enrichir les nombreuses ressources de la CNIL sur le travail et la gestion des ressources humaines.

Pour en savoir plus: Télécharger le guide

Guide référentiel – recrutement

[ PDF-1.35 Mo]

Poster un commentaire

Classé dans Brèves

« Datae Humanum », la transformation digitale au service du renouveau humain » Editions La Sirène verte.

Un essai documenté, didactique et engager pour désacraliser la transformation numérique, expliquer ce qui permet sa monétarisation mais surtout décrypter ses dessous humains : peurs cachées, méandres culturels qui la bloquent et peuvent coûter cher.

Très engagée dans l’innovation par la date, l’auteure est convaincue que l’intelligence artificielle peut cohabiter avec l’humain dans une perspective de renouveau de l’entreprise.

Pour en savoir plus :https://www.amazon.fr/Datae-Humanum%C2%AE-transformation-digitale-renouveau/dp/2382960124

Poster un commentaire

Classé dans Note de lecture, Publications

Recrutement : le candidat parfait ?

Lors d’une procédure de recrutement, chaque entreprise recherche le candidat parfait, mais celui-ci existe-t-il réellement , notamment dans une période de pénurie de compétences.

D’après une étude de Hellowork, 40 % des recruteurs affirment que les candidats sont plus exigeants. Les recruteurs demandent-ils trop aux candidats ? Y a-t-il trop de demandes pour peu d’offres ? La demande d’expérience est-elle plus haute ?

Dans les exigences des recruteurs, il existe plusieurs éléments : qualités professionnelles du candidat (CV et lettre de motivation), le feeling (durant l’entretien) et ses réelles motivations. L’enjeu est de trouver la meilleure personne.

Avant tout le recruteur voit un candidat comme une liste de critères à remplir : qui répond le mieux aux exigences de l’entreprise et du poste proposé, qui aura la capacité pour assurer les missions confiées.. Le recrutement d’une personne repose sur la confiance et en évitant de faire le mauvais choix.

Afin d’être recrutée, il est souvent demandé à la personne d’avoir une certaine expérience et un certain niveau d’études : le volet “formation” du CV est passée au crible par les recruteurs, de même l’école ou l’université suivie est une composante non-négligeable de manière générale.

Est-ce le meilleur critère à prendre en compte ? Il existe toute une liste de protocoles à respecter pour les candidats et notamment suivre certains codes, comme par exemple un CV sur une seule page. D’après RegionsJob, 62 % des recruteurs sont particulièrement exigeants sur ce point : la mise en forme d’une candidature peut grandement faire la différence.

A retenir : il existe autant de candidats “parfaits” que de candidats à proprement parler. Les besoins de l’entreprise peuvent être appris: un candidat qui ne semblait pas en adéquation avec les exigences, initialement, a la possibilité d’être formé. L’un des objectifs d’une expérience professionnelle n’est-il pas de gagner en compétences ?

Il est inutile de rechercher à tout prix le candidat le plus complet, cela peut même être contreproductif, sachant que les potentiels collaborateurs ont aussi leurs exigences. Un candidat ayant majoré sa promotion dans une école reconnue aura nécessairement la côte auprès des entreprises. Dans le cas de la gestion du recrutement dans une start-up ou une PME, des profils plus accessibles pourraient être plus fiables et efficaces sur le long terme.

L’idéal est d’adapter les exigences en fonction des profils qui se présentent : mieux vaut penser à long terme, et ne faire l’impasse sur aucun profil.

Le candidat idéal n’existe pas: pour s’en rapprocher le plus possible, diverses solutions existent: l’intelligence artificielle peut être utile et des plateformes de recrutement par matching apparaissent. On ne trouvera peut-être pas le candidat parfait, mais en fonction des besoins de la structure et de ceux des postulants, on peut entrer en contact avec des personnes qui se rapprochent des attentes.

Pour en savoir plus :https://www.parlonsrh.com/media/recrutement-le-candidat-parfait-existe-t-il/?cid=600adc5e007fb74e1576c39f&utm_source=plezi-newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter

Poster un commentaire

Classé dans Brèves

« Intelligence artificielle »

De la multiplication de l’utilisation de l’Intelligence artificielle dans de très nombreux domaines, y compris en matière de ressources humaines…

Et si l’#IA nous surpassait tous un jour et que dire de l’obsolescence des #compétences …. 

https://https://www.rhinfo.adp.com/rhinfo/

Poster un commentaire

Classé dans Croqu'actu

France Compétences: 17 métiers émergents ou en forte évolution

A l’issue d’un appel à contributions lancé par France compétences en direction de l’ensemble des acteurs de compétences, 17 métiers émergents ou en forte évolution métiers ont été identifiés.

Dans ce cadre, France compétences a reçu 107 contributions pour 227 métiers. La commission en charge de la certification professionnelle de l’opérateur a retenu les 17 métiers suivants pour l’année 2020 :

 

  • Ouvrier / technicien en aquaponie (aquaculture et production maraîchère)
  • Opérateur en fabrication additive
  • Éco-concepteur de produits plastiques et composites
  • Opérateur en régénération des matières plastiques
  • Technicien valoriste des ressources du bâtiment
  • Collecteur de biodéchets
  • Chef de projet intelligence artificielle
  • Ingénieur intelligence artificielle
  • Développeur intelligence artificielle
  • Data Protection Officer (DPO)
  • Gestionnaire de la sécurité des données, des réseaux et des systèmes
  • Développeur sécurité
  • Acheteur-Vendeur marée
  • Documentariste sonore / podcaster
  • Agent de protection physique des personnes privée, armé catégorie B
  • Agent de surveillance privée, armé catégorie D
  • Agent de surveillance renforcée privée, armé catégorie B

Sur la base de cette liste, les certificateurs pourront  bénéficier d’une procédure simplifiée d’enregistrement au Répertoire National des Certifications Professionnelles.

Pour en savoir plus : https://www.centre-inffo.fr/site-centre-inffo/actualites-centre-inffo/le-quotidien-de-la-formation/france-competences-publie-une-liste-de-17-metiers-emergents-ou-en-forte-evolution

Poster un commentaire

Classé dans Brèves

OIT : Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail

En préambule de la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, le Directeur général de l’Organisation Internationale du Travail, Guy Ryder, a déclaré que :

  • le bien-être des travailleurs continue d’être une priorité pour l’OIT, à un moment où de profondes mutations s’opèrent dans le monde du travail.
  • Tous les pays devraient ratifier les conventions relatives à la sécurité et à la santé au travail

Le Directeur général de l’OIT s’est également référé au rapport de l’OIT intitulé Sécurité et santé au cœur de l’avenir du travail: Mettre à profit 100 ans d’expérience , lancé le 18 avril dernier.

Ce rapport met en garde contre les risques nouveaux nés de la numérisation et des technologies telles que l’intelligence artificielle et les bio- et nanotechnologies, et attire l’attention sur la santé mentale, notamment les risques psychosociaux liés au stress, et sur l’émergence de maladies non transmissibles.

Pour en savoir plus :http://www.ilo.org/global/about-the-ilo/newsroom/news/WCMS_689942/lang–fr/index.htm

 

Poster un commentaire

Classé dans Brèves

Etude INRS: Plateformisation, conséquences de l’uberisation en santé et sécurité au travail

Les plateformes de mise en relations entre des entreprises et des particuliers (livraison de nourriture, micro-travail…) transforment les organisations classiques. Différentes conséquences sont déjà apparues et vont s’amplifier à l’avenir avec des enjeux d’importance.

Ainsi, de nouvelles questions se posent : les indépendants employés par les plateformes doivent-ils avoir un statut leur donnant des droits équivalents à ceux des salariés ?  Quel est le responsable de la santé-sécurité de ces travailleurs : accidents du travail, maladies professionnelles, risques psychosociaux ?

Un groupe de travail piloté par l’INRS a dégagé des scénarios potentiels envisageant plusieurs formes de développement des plateformes à horizon de 10 ans. Ces projections permettent de sensibiliser aux évolutions susceptibles d’intervenir du fait la place croissante du numérique et de l’intelligence artificielle dans le monde du travail avec une parcellisation et une standardisation des tâches.

L’étude menées met en évidence le décalage existant entre le système actuel de prévention et de réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles et l’absence de prise en charge des indépendants en cas de sinistre professionnel. Aujourd’hui, la plateforme utilisant des indépendants échappe à la réglementation applicable à l’employeur de salariés, même si elle est le principal prescripteur de l’activité à réaliser.

Le groupe de travail a identifié 3 pistes :

*Le travail réalisé via une plateforme conduit à réaliser des tâches souvent très limitées, standardisées et prescrites automatiquement. L’autonomie et les possibilités d’expression des individus dans leur travail sont réduites, favorisant en conséquence les facteurs de risques psychosociaux.  A noter cependant que le développement de l’Intelligence Artificielle permettrait de réinstaurer un dialogue avec les indépendants et que les exigences de qualité des clients permettraient de réintroduire de l’expertise et de la compétence humaine dans le travail.

*Le travail de l’indépendant est solitaire car il travaille pour son compte. L’indépendant ne bénéficie pas d’un encadrement humain ; sa seule référence est l’évaluation de ses clients. Le soutien social -collègues ou hiérarchie- n’existe pas alors qu’il s’agit d’une ressource importante face aux exigences psychosociales du travail. A noter cependant que nouveaux collectifs apparaissent pour échanger ou revendiquer des droits.

*La prévention est source et facteur de performance et permet un retour sur investissement positif. Les plateformes auraient intérêt à assurer des missions de prévention pour fidéliser les indépendants et pour permettre d’optimiser la satisfaction client.

L’évolution du suivi de la santé des travailleurs est un autre enjeu majeur. Une piste pourrait être de développer objets connectés : montres, tissus intelligents…pour recenser capter et analyser des données de santé, produire automatiquement des alertes et assurer un suivi.

A suivre les évolutions sur le plan réglementaire (loi, jurisprudence) et sur le plan  technologique (IA, algorithmes, big-data…) qui amorceront de nouveaux rapports sociaux au travail et des enjeux forts en matière de santé-sécurité.

Pour en savoir plus : Plateformisation 2027 : conséquences de l’uberisation en santé et sécurité au travail – janvier 2018

http://www.inrs.fr/header/presse/cp-plateformisation-2027.html

https://www.elegia.fr/actualites/sante-securite/enjeux-de-sante-securite-actuels-venir-travailleurs-plateformises?tracking-id=W18250_NewsletterSANTESECU&utm_source=Newsletters&utm_medium=Email&utm_campaign=NewsletterSANTESECU&IDCONTACT_MID=a51b56210c339230d59622843e0

 

Poster un commentaire

Classé dans Brèves

Rapport Villani et Etude France Stratégie: les impacts de l’automatisation sur les métiers et les emplois de demain…

2 études récemment publiées sur le futur du travail analysent les impacts de l’automatisation sur les emplois et les métiers de demain: la première est issue du rapport Villani, la seconde  « Intelligence artificielle et Travail »est proposée par France Stratégie qui examine en particulier la transformation des secteurs du transport, de la banque et de la santé.

10 enseignements à retenir :

Enseignement n°1: L’intelligence artificielle va bien provoquer une révolution du travail.

Enseignement n°2: Rares seront les professionnels qui passeront entre les gouttes.

Enseignement n°3: La mutation pourrait être brutale dans les transports, et progressive dans la banque.

Enseignement n°4: Travailler avec une IA ne sera pas forcément une sinécure.

Enseignement n°5: Mal déployée, l’intelligence artificielle pourrait conduire à une explosion des inégalités.

Enseignement n°6: On ne peut pas demander aux entreprises de mettre en place des garde-fous.

Enseignement n°7: Demain, on n’apprendra plus un métier, mais des « compétences transversales ».

Enseignement n°8: Nos enfants seront tous formés à l’intelligence artificielle.

Enseignement n°9: Les réformes actuelles de l’emploi et de la formation sont pas insuffisantes. 

Enseignement n°10: Il faudra peut-être inventer de nouveaux modèles de redistribution. Les

Pour en savoir plus : lire les analyses et les recommandations formulées par les experts

https://www.linkedin.com/pulse/comment-les-professionnels-vont-sortir-la-tête-de-leau-blandin/?trk=eml-email_feed_ecosystem_digest_01-recommended_articles-3-Unknown&midToken=AQFdjeDRuxAjlA&fromEmail=fromEmail&ut=2gKDhZP-yoR8c1

http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid26414-cid128577/rapport-de-cedric-villani-donner-un-sens-a-l-intelligence-artificielle-ia.html

http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-rapport-intelligence-artificielle-28-mars-2018_0.pdf

Poster un commentaire

Classé dans Brèves