Archives de Tag: Mars 2022

Evolution des modes de recrutement : Enquête HelloWork, attentes des candidats et pratiques des recruteurs

Une étude menée, auprès de 1 724 candidats et 355 recruteurs du 16 au 28 mars 2022, sur le marché de l’emploi et du recrutement en France qui connaît  des évolutions au niveau des attentes et pratiques des candidats et recruteurs.

*Parmi les multiples canaux existants :Pôle Emploi, Apec, bases de CV, réseaux sociaux, jobdating virtuels, les candidats et les recruteurs utilisent principalement les plateformes de recrutement comme outil de recherche. 

*L’offre d’emploi doit être l’occasion pour l’entreprise de donner des renseignements sur la marque employeur, les locaux, la future équipe. La fiche descriptive d’un poste  peut être similaire d’un cabinet à un autre : la différence dans une offre d’emploi est la marque employeur et tout élément différenciant l’entreprise d’une autre.

*Les recruteurs utilisent le maximum d’outils pour gagner en visibilité : Le site carrière est un outil indispensable permettant de présenter toutes les informations relatives à l’entreprise.

*87% des candidats indiquent le salaire comme élément important à indiquer dans l’offre d’emploi, cependant seulement 30% des recruteurs l’indiquent systématiquement ;alors que 45% des candidats sont moins susceptibles de postuler sans cette indication.

Les autres éléments dans une offre d’emploi jugés importants par les candidats : 
culture d’entreprise –ambiance, management, valeurs- pour 83% des candidats (66% des recruteurs l’indiqueraient systématiquement) ; 
avantages financiers –(participation, tickets resto- pour 68% des candidats (46% des recruteurs l’indiqueraient)
étapes du processus de recrutement pour 66% des candidats (20% des recruteurs l’indiqueraient)
constitution de l’équipe (organigramme, ..) pour 64% des candidats (20% des recruteurs l’indiqueraient)

*Les candidats deviennent de plus en plus exigeants concernant le suivi de leur candidature.

*les candidats préfèrent un cycle de deux entretiens (59%) d’une durée de 45 minutes (40%), plutôt en présentiel (53%). Il en est de même pour les recruteurs à la seule différence de la durée de l’entretien qui passe à une heure pour 52% des répondants.

Pour en savoir plus : aprofessioncomptable.com/article/undefined/le-recrutement-en-2022-etude-hellowork

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Le marché du travail français à l’épreuve de la crise sanitaire: étude du Conseil d’analyse économique, Mars 2022

  • L’état du marché du travail peut paraître surpre­nant. Malgré des disparités sectorielles et géo­graphiques, il a bien résisté à la crise sanitaire: la situation d’aujourd’hui est proche de ce que l’on observait avant la crise, avec la coexistence de problèmes de recru­tement et d’un taux de chômage élevé.
  • A retenir :

*La note montre que la persistance du chômage ne saurait trouver sa source principale dans des problèmes d’inadéquation entre offre et demande de travail, que ce soit en termes de localisation ou de compétences. Si la formation professionnelle doit faciliter les réo­rientations, elle ne peut suffire à faire baisser de manière significative le niveau de chômage agrégé; elle doit se concentrer sur les publics moins qualifiés et éloignés de l’emploi, sans que son volume ne soit augmenté.

Les entreprises connaissent des problèmes d’informations sur les caractéristiques des candidats à leurs offres d’emploi. Le développement d’interventions ciblées sur les employeurs pourrait améliorer l’effica­cité du marché du travail en réduisant les durées où les emplois restent vacants et en accélérant les sorties du chômage. En pratique, il s’agirait de développer des ser­vices d’aide au recrutement à destination des entreprises : cibler essentiellement les petites entreprises disposant de moins de moyens à consacrer au recrutement. Le service de l’emploi public pourrait prendre en charge des tests certifiés pour évaluer les aptitudes des candidats face à une offre d’emploi et permettre aux employeurs d’en prendre connaissance.

*La Note s’interroge sur les résultats des politiques de l’emploi menées pendant la crise sanitaire :

-la hausse de l’endettement des entreprises, facilitée notamment par les prêts garantis par l’État, ne semble pas être un facteur d’inquiétude pour l’avenir.

-si l’activité partielle semble avoir protégé efficacement ses bénéficiaires, il est nécessaire de faire attention aux effets d’aubaine et à la concentration du dispositif sur des entreprises peu efficaces. Elle pourrait être incorporée à l’avenir au système de bonus-malus qui devra par ailleurs être élargi à l’ensemble des secteurs et des entreprises. Concernant les politiques de baisse de charge, elles ont des effets sur l’emploi mais il est néces­saire de les concentrer en période de crise sur des publics spécifiques, aux faibles niveaux de salaires et de manière limitée dans le temps.

Pour en savoir plus : https://cae-eco.fr/le-marche-du-travail-francais-a-lepreuve-de-la-crise-sanitaire

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