Au cours d’une confrontation organisée par des gendarmes saisis d’une procédure d’enquête à la suite d’une plainte de l’employeur pour des faits de détournements de fonds commis au cours de l’exécution du contrat de travail, un salarié a eu un geste de menace d’égorgement à l’égard de l‘employeur en le menaçant directement de mort.
La cour d’appel saisie d’une contestation relative au licenciement intervenu a déduit de ce contexte que les agissements du salarié procédaient d’une intention de nuire caractérisant une faute lourde.
La Cour de cassation, dans une décision du 4 juillet 2018, a validé cette analyse.
Pour en savoir plus : Cass. soc. 4-7-2018 n° 15-19.597