Archives de Tag: Projet de loi

Recours à la VAE encouragé : projet de loi

La validation des acquis de l’expérience (VAE) permet à toute personne engagée dans la vie active d’obtenir une certification professionnelle par la validation de son expérience acquise dans le cadre d’une activité professionnelle ou extra-professionnelle

Le Gouvernement souhaite développer le recours à ce dispositif et vise un objectif de 100 000 parcours de validation par an (contre 30 000 à l’heure actuelle) d’ici à 5 ans.

Actuellement, la VAE permet de faire valider les expériences acquises dans le cadre de l’exercice (C. éduc. art. L 335-5) d’une activité professionnelle, salariée ou non ; de responsabilités syndicales ; de bénévolat ou de volontariat ; d’un mandat électoral local ou d’une fonction élective locale ; d’une activité sportive de haut niveau.

Le projet de loi propose d’ouvrir l’accès à la VAE aux proches aidants et aidants familiaux. L’objectif est de faire valoir les compétences acquises dans la prise en charge de la dépendance et d’augmenter ainsi le nombre de personnes potentiellement détentrices de certifications dans le domaine sanitaire et social dans un contexte de tensions de recrutement importantes dans ce secteur.

En principe, pour être recevable, la demande de validation doit correspondre à une durée minimale d’activité fixée à un an. Sont prises en compte pour apprécier cette durée, outre les activités visées plus haut, les périodes de formation initiale ou continue en milieu professionnel. Seraient également décomptées les périodes, continues ou non, de mise en situation en milieu professionnel mentionnées à l’article L 5135-1 du Code du travail. Celles-ci ont pour objet de permettre à un travailleur, privé ou non d’emploi, ou à un demandeur d’emploi soit de découvrir un métier ou un secteur d’activité, soit de confirmer un projet professionnel, soit d’initier une démarche de recrutement.

Selon l’article L 6423-1 du Code du travail, toute personne dont la candidature a été déclarée recevable peut bénéficier d’un accompagnement dans la préparation de son dossier de validation et de son entretien avec le jury en vue de la VAE. Le droit à l’accompagnement ne bénéficie qu’aux candidats dont le dossier de recevabilité a été préalablement validé, ce qui constitue un frein au développement du dispositif. La proposition est d’ouvrir plus en amont la possibilité pour un candidat de bénéficier de cet accompagnement, qui débuterait ainsi dès la préparation du dossier de recevabilité.

Créées par la loi de 2018, les commissions paritaires interprofessionnelles régionales (associations Transition Pro) ont pour mission le financement des projets de transition professionnelle permettant aux salariés de changer de métier ou de profession.  Afin de faciliter l’accès à la VAE pendant la période de crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, elles ont été chargées, à titre exceptionnel, de participer au financement des parcours de validation réalisés jusqu’au 30 juin 2021.

Le projet de loi prévoit de pérenniser ce dispositif en autorisant les ATpro à financer, sous réserve du caractère réel et sérieux du projet, les dépenses afférentes à la VAE des salariés. Les conditions d’application de ce mécanisme seraient définies par voie réglementaire.

Pour en savoir plus fl.fr/actualite/actu_f86b8e9dd-cd28-4c1d-b231-1daeaae51308?utm_source=La-quotidienne&utm_medium=email&utm_campaign=QUOT20220926&id_tlm=uQmsgribq5whekJSlmDVG72e9pctHulpOAGP277qSWo%3D

Projet de loi AN n° 219

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Formation à la sécurité : projet de loi sur diverses mesures d’ordre social

Un projet de loi portant sur diverses mesures d’ordre social a été présenté au Conseil des Ministres  le 27 novembre 2019 et déposé à l’Assemblée nationale.

Parmi les mesures présentées, figure une modification des obligations en matière de formation à la sécurité.

Dans l’objectif de réduire le nombre et la durée des arrêts de travail liés aux accidents du travail et maladies professionnelles, le projet de loi enrichit le contenu de la formation pratique à la santé et sécurité.

Pour rappel, cette formation est aujourd’hui prévue dans un certain nombre de cas :

*lors de l’embauche,

*lors d’un changement de poste de travail ou de technique,

*pour les salariés temporaires

*à la demande du médecin du travail.

Le contenu de cette formation était encadré par loi 1976, l’étude d’impact réalisée constate la nécessité d’une rénovation.

Dans ce contexte, le projet de loi précise  2 points majeurs :

-cette formation devra s’adapter aux risques et à leurs évolutions et favoriser la maîtrise par les travailleurs d’un geste professionnel sûr,tout  en tenant compte de leur parcours professionnel antérieur.

-introduction de  l’obligation, pour l’employeur, de former les encadrants aux risques et mesures de prévention propres à leurs fonctions.

En conséquence, un nouvel article  L 4141-2 devrait être intégré au code du travail.

A noter que l’étude d’impact indique que cette mesure ne ferait pas augmenter le coût des formations pour l’employeur, mais améliorerait leur efficacité;

A suivre l’évolution de ce projet…

Pour en savoir plus : 

https://www.efl.fr/actualites/social/cessation-du-contrat-de-travail/details.html?ref=f3a9fb806-2881-4ddf-bb8a-6caa29f91ad9&

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Emploi des personnes handicapées : projet de loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel »

L’objectif du gouvernement est de développer l’emploi effectif des personnes handicapées plutôt que de permettre de remplir l’obligation d’emploi de travailleurs handicapées par des mesures indirectes : simplification des démarches administratives et la révision des modalités   permettant aux entreprises de remplir leur obligation d’emploi sont les voies retenues

Selon l’étude d’impact du projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », les personnes handicapées ont 3 fois moins de chances d’être en emploi et 2 fois plus de chances d’être au chômage que les personnes que les personnes non handicapées ayant les mêmes caractéristiques. Le gouvernement veut développer l’emploi direct des personnes en situation de handicap ; des mesures sont déjà introduites dans le projet de loi et d’autres pourraient être intégrées via le projet de loi PACTE.

Simplifier l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés : simplifier la déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés (DOETH) et assurer sa transmission via la DSN à compter du 1er janvier 2020 avec un guichet unique de déclaration.

Revoir les modalités permettant de remplir son obligation d’emploi : le taux d’emploi de de 6 % de personnes handicapées est maintenu ; toutefois, il pourra être réévalué tous les 5 ans, si nécessaire, en référence notamment à la part de bénéficiaires de l’obligation d’emploi dans la population active.

Le gouvernement souhaite que la manière de remplir l’obligation soit davantage réalisée de manière directe par le recrutement de personnes handicapées.

Il est aussi envisagé de redéfinir les dépenses réalisées par l’employeur pouvant être déduites du montant de sa contribution.  Il parait en effet nécessaire de limiter ces dépenses déductibles aux dépenses destinées à favoriser l’accueil, l’insertion ou le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés qui n’incombent pas déjà à l’employeur en application d’une disposition législative ou réglementaire. A suivre le décret précisant les dépenses pouvant être déduites et selon quelles conditions.Il veut également simplifier le dispositif en matière de sous-traitance car l’impact de la sous-traitance sur le taux d’emploi reste modeste (0,36 % pour un taux d’emploi total de 3,97 % en 2013). Une valorisation différente de ce type de recours sera proposé : il ne s’agira plus d’une modalité  d’acquittement partiel de l’obligation d’emploi mais d’une déduction venant minorer le montant de la contribution due par l’employeur.

Pour en savoir plus : Etude d’impact

http://www.actuel-rh.fr/content/comment-le-gouvernement-compte-developper-lemploi-des-personnes-handicapees

 

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Formation professionnelle et apprentissage : un projet de loi avec beaucoup d’inconnues

Affichée comme le volet « émancipation sociale » d’une « flexisécurité à la française », la réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage comporte des questions en suspens, notamment sur les problèmes de financement ; le débat en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale est prévu le 29 mai.

Les premières réactions

*le Medef a salué le texte e considérant que la réforme de l’apprentissage est une chance pour la jeunesse et les entreprises. Les branches sont prêtes à relever le défi de leur responsabilité nouvelle au cœur du dispositif.

*l’ANDRH a accueilli positivement de nombreuses dispositions mais regrette l’absence d’avantages fiscaux pour les employeurs qui investissent dans la formation et la mise à l’écart des entreprises vis-à-vis du CPF de leurs salariés.

De nombreuses discussions pour parvenir à des compromis : Beaucoup de débats ont été nécessaires pour aboutir à finaliser les solutions : concertation sur l’apprentissage réunissant régions, partenaires sociaux, chambres consulaires, CFA et administrations ; négociation avec les partenaires sociaux pour le volet sur la formation continue ; multiples rencontres bilatérales avec les organisations syndicales au ministère du travail et à Matignon pour traiter les ultimes arbitrages…

Des sujets non encore finalisés :

*Le taux de contribution globale n’est pas encore déterminé : si le projet de loi fait état d’un taux de contribution unique de formation revu à la baisse, de 0,99 % de la masse salariale pour les entreprises de moins de 11 salariés à 1,60 % au-delà de 250 (avec un pallier à 1,48 % pour celles de 11 à 250 salariés), ce point pourrait être revu au cours du débat parlementaire

*La ventilation renvoyée à un décret jugé plus flexible afin d’ajuster les taux en fonction de la réussite ou non du CPF ou de l’alternance. La valorisation de l’heure de formation pour le CPF fait également débat. Le Conseil d’Etat a pointé, dans un avis publié le 27 avril, qu’aucune disposition ne prévoit de revalorisation régulière des montants acquis.

30 textes d’application sont attendus pour accompagner le projet de loi.

Pour en savoir plus :

Projet de loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel » (avec exposé des motifs)

http://www.actuel-rh.fr/content/un-projet-de-loi-mais-encore-beaucoup-dinconnues

 

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Formation professionnelle et apprentissage  : un projet de loi avec beaucoup d’inconnues…

Affichée comme le volet « émancipation sociale » d’une « flexisécurité à la française », cette réforme comporte des questions en suspens, notamment sur les épineux de financement ; elle fera l’objet d’une discussion en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, le 29 mai.

Quelques premières réactions

*le Medef a salué le texte e considérant que la réforme de l’apprentissage est une chance pour la jeunesse et les entreprises. Les branches sont prêtes à relever le défi de leur responsabilité nouvelle au cœur du dispositif.

*l’ANDRH a accueilli positivement de nombreuses dispositions mais regrette l’absence d’avantages fiscaux pour les employeurs qui investissent dans la formation et la mise à l’écart des entreprises vis-à-vis du CPF de leurs salariés.

De nombreuses discussions pour parvenir à des compromis : Beaucoup de débats ont été nécessaires pour aboutir à finaliser les solutions : concertation sur l’apprentissage réunissant régions, partenaires sociaux, chambres consulaires, CFA et administrations ; négociation avec les partenaires sociaux pour le volet sur la formation continue ; multiples rencontres bilatérales avec les organisations syndicales au ministère du travail et à Matignon pour traiter les ultimes arbitrages…

Des sujets non encore finalisés :

*Le taux de contribution globale n’est pas encore déterminé : si le projet de loi fait état d’un taux de contribution unique de formation revu à la baisse, de 0,99 % de la masse salariale pour les entreprises de moins de 11 salariés à 1,60 % au-delà de 250 (avec un pallier à 1,48 % pour celles de 11 à 250 salariés), ce point pourrait être revu au cours du débat parlementaire

*La ventilation renvoyée à un décret jugé plus flexible afin d’ajuster les taux en fonction de la réussite ou non du CPF ou de l’alternance. La valorisation de l’heure de formation pour le CPF fait également débat. Le Conseil d’Etat a pointé, dans un avis publié le 27 avril, qu’aucune disposition ne prévoit de revalorisation régulière des montants acquis.

30 textes d’application sont attendus pour accompagner le projet de loi.

Pour en savoir plus :

Projet de loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel » (avec exposé des motifs)

 

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La réforme de l’apprentissage : l’essentiel en Vidéo

Grâce à notre partenariat avec LAERA, l’essentiel de la réforme de l’apprentissage sous forme de vidéo pour comprendre les évolutions en cours visant notamment:

*à favoriser la mobilité des apprentis à horizon 2022

*à prendre en compte le contenu des dispositions définies par le récent accord des partenaires sociaux pour les intégrer dans le cadre du projet de loi à intervenir.

 

 

 

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