Parmi les salariés qui prévoient de changer d’emploi avant l’été 2023, 38 % souhaitent changer d’activité, 30 % désirent conserver le même poste « peu importe le secteur », et 25 % veulent à la fois rester dans le même domaine et garder la même fonction. Ils ne sont que 20 % à souhaiter « changer de cap » et se lancer dans une reconversion professionnelle.
*Salaire et équilibre des temps de vie : des critères de satisfaction déterminants : pour les salariés en poste de leur emploi actuel : 77 % des personnes interrogées se déclarent « très satisfaites » ou « plutôt satisfaites ». Celles qui souhaitent rester dans leur entreprise citent comme motivations principales : Un bon équilibre vie pro – vie perso (70 %) ; une ambiance de travail bienveillante (58 %) ; une bonne entente avec le management et l’équipe (44 %) ; une bonne flexibilité (télétravail, travail hybride, horaires) (36 %).
À contrario, les salariés sur le départ déclarent que les raisons les poussant à vouloir changer d’entreprise sont : Une augmentation de salaire (62 %) ; un meilleur équilibre vie pro – vie perso (38 %) ; l’ennui de leur poste actuel (l’impression d’avoir « fait le tour ») (32 %) ; un manque de perspectives d’évolution en interne (31 %) ; la quête de sens (effectuer un travail plus en adéquation avec ses envies / valeurs) (28 %) ; le manque de flexibilité (20 %).
*Quête de flexibilité et de sens au travail : Concernant leurs attentes et besoins, les salariés citent les mêmes critères professionnels ; des critères sur lesquels la crise du Covid-19 les a rendu plus exigeants : équilibre vie pro – vie perso (62 %) ; salaire (53 %) ; flexibilité (43 %) ; sens du travail (42 %) ; temps de transport (36 %) ; avantages et bénéfices offerts par l’entreprise (bien-être, mobilité) (30 %).
Les candidats affirment en outre que les critères susceptibles de les faire choisir une entreprise plutôt qu’une autre sont : salaire (71 %), équilibre vie pro – vie perso (37 %), la situation géographique (32 %), flexibilité (30 %), avantages proposés par l’organisation (22 %), missions stimulantes (20 %), valeurs de l’employeur (20 %).
A la question « quels critères vous pousseraient à refuser une offre d’emploi en adéquation avec vos compétences ? », les candidats citent logiquement en premier les mêmes points : un salaire qui ne leur convient pas (71 %), et la localisation de l’organisation (55 %). À noter qu’un bon ou mauvais contact avec le management est aussi déterminant, à 40 %. Vient ensuite la flexibilité (31 %) et la culture d’entreprise (27 %).
*64 % des salariés espèrent être augmentés en 2023 : Selon l’étude, 1 salarié sur 2 se déclare « très satisfait » ou « plutôt satisfait » de sa rémunération actuelle, mais 44 % ont l’impression d’être « sous-payés ». Logiquement, 64 % des personnes interrogées envisagent de demander une augmentation de salaire en 2023.
Concernant les avantages proposés, les candidats plébiscitent, en 2023 : un comité d’entreprise (37 %) ; une prime de partage de la valeur (35 %) ; des bons d’achat en ligne (33 %) ; un bonus annuel basé sur des objectifs (29 %) ; un compte épargne-temps (26 %) ; des programmes bien-être (20 %).
*La semaine de 4 jours, une tendance en devenir : les candidats plébiscitent des actions favorables à leur bien-être et à un meilleur équilibre des temps de vie : semaine de 4 jours (43 %) ; horaires flexibles (38 %) ; jours de congés supplémentaires (32 %) ; possibilité de partir plus tôt le vendredi après-midi (28 %) ; des journées de travail plus courtes pour le même salaire (26 %).