Le sexisme est un phénomène global qui revêt un caractère culturel : quelques bonnes pratiques recensées :
* Ekiwork, qui développe des outils de sensibilisation contre le sexisme ordinaire au travail, a créé une websérie accessible depuis fin 2018 et propose également un jeu de plateau « L’attrape sexisme » mettant les participants dans la peau de chercheurs de l’OMS travaillant à un antidote contre la fièvre « musca sexisma ordinaria». Dans cette démarche, en cherchant un antidote, les participants créent des codes communs permettant de faire changer les comportements dans l’entreprise. Selon la fondatrice, ces codes sont liés à la culture de l’entreprise. Il faut donc en tenir compte pour adapter la sensibilisation au contexte propre de l’entreprise.
*Sopra Steria, s’est intéressée à la question de la minorité des femmes dans le
secteur avant celle du sexisme en lançant en 2015 le réseau interne Passer’Elles pour valoriser les femmes dans l’entreprise et son écosystème.
Après avoir proposé une formation sur le leadership, puis sur la mixité et les stéréotypes,
ce réseau a lancé une nouvelle formation sur les relations entre hommes et femmes au travail. L’essentiel est de ne pas seulement lutter contre le sexisme mais aussi de participer à la promotion des femmes. Par leur participation au réseau Passer’Elles, les femmes du groupe se mettent en visibilité et adoptent une posture dynamique
de proposition de projets: ces mécanismes propices à créer une culture où il y a moins de sexisme.
Pour en savoir plus : https://www.arborus.org/wp-content/uploads/2018/11/2018-05-10-L_USINE_NOUVELLE.pdf