Archives de Tag: Service de Santé au Travail

Service de santé au travail : vaccination des salariés + plus de 55 ans

Les services de santé au travail sont invités à intensifier leur contribution à la vaccination des personnes de plus de 55 ans, sachant que :

*ils connaissent bien les salariés des entreprises dont ils assurent le suivi

* sont en capacité de donner toutes les informations nécessaires vis-à-vis du vaccin Astrazeneca auquel sont éligibles les personnes de plus de 55 ans.

Sur le plan opérationnel, les services de santé au travail sont invités dès à présent à :

- Estimer leur besoin de doses de vaccins permettant d’achever la vaccination des personnes volontaires salariés de leurs entreprises adhérentes ;
- Contacter l’ARS de leur région afin de définir conjointement la date des livraisons et du nombre de doses afférentes ;
- Organiser la planification de ces vaccinations une fois connu le nombre de doses qui leur sera alloué.

La remontée des besoins auprès des ARS permettra d’allouer des doses supplémentaires, maintenant davantage disponibles et facilitera l’organisation des vaccinations par les services de santé au travail.

Pour en savoir plus: https://idf.drieets.gouv.fr/Vaccination-des-salaries-de-plus-de-55-ans-par-leur-service-de-sante-au-travail

Poster un commentaire

Classé dans Brèves

Santé au travail : contenu de l’ANI conclu par les partenaires sociaux

Les partenaires sociaux sont parvenus le 9 décembre 2020 à un accord national interprofessionnel sur la santé au travail qui intègre de nouvelles avancées en matière de prévention en entreprise : création d’un « passeport prévention » pour tous les salariés, rôle renforcé du DUERP, intégration d’un réseau de médecins de ville dans les services de santé interentreprises.

4 organisations syndicales se sont engagées à signer l’accord : CFDT, FO, CFE-CGC et récemment la CFTC. La CGT a donné un avis négatif sur le texte car il ne viserait qu’à transférer les responsabilités des employeurs vers la médecine du travail et les services associés mais aussi sur les travailleurs eux-mêmes.

*Le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) constitue la base du plan d’action de prévention de l’entreprise qui suppose  la mobilisation des moyens techniques, humains et financiers nécessaires. Pour assurer la traçabilité des risques, les différentes versions successives du DUERP devront être conservées ; les branches sont incitées à proposer leur document d’aide à la rédaction du document unique.

Le DUERP doit servir à assurer la traçabilité du risque chimique et  les entreprises devront obtenir une vision collective de l’exposition de leurs salariés ; cette traçabilité doit aussi permettre d’évaluer l’effet combiné de l’exposition à plusieurs produits chimiques et de repérer les salariés devant faire l’objet d’un suivi post professionnel et post exposition, l’objectif étant que le suivi continue après un changement de métier.

*S’agissant du principe d’obligation de sécurité de l’employeur, le texte final rappelle l’existence de la jurisprudence, tout en réaffirmant qu’en droit français, le principe retenu est celui de la responsabilité de l’employeur en matière de santé au travail.

L’accord prévoit la création et la mise en place progressive d’un « Passeport prévention » pour tous les salariés et apprentis attestant de la réalisation : -d’un module de formation de base sur la prévention des risques professionnels, destiné aux salariés qui n’ont aucune formation de base sur ce sujet; -le cas échéant de modules spécifiques, dont le contenu serait défini par les branches professionnelles. Ce  passeport serait être étendu aux demandeurs d’emploi, mais également être portable d’une entreprise ou d’un secteur d’activité à un autre.

*Un dispositif spécifique est prévu pour les élus du CSE et des commissions santé, sécurité et conditions de travail qui doivent participer activement à la prévention des risques, et sont en charge de procéder à leur analyse. L’accord propose de porter, pour tous les élus, la durée de la formation en santé et sécurité à cinq jours (3 jours actuellement pour les entreprises de moins de 300 et 5 jours pour les autres). Le renouvellement de la formation lors d’un nouveau reste de 3 jours. Le financement de cette formation  reste à la charge de l’employeur, sauf  pour les entreprises de moins de 50 salariés.

*Les services de santé au travail interentreprises (SSTI) deviennent des services de prévention et de santé au travail inter-entreprise (SPSTI). Leurs missions se concentrent sur une offre socle » de services aux entreprises comprenant 3 axes : prévention, suivi individuel des salariés, prévention de la désinsertion professionnelle. Sur ce troisième axe, une cellule « prévention de la désinsertion professionnelle » sera mise en place au sein des SPSTI et proposera, en lien avec le salarié et l’employeur, des mesures de sensibilisation, de signalement précoce ou encore d’aménagement de poste, l’objectif étant d’anticiper les décrochages des salariés.

*L’accord préconise de systématiser la mise en œuvre des « visites de reprise », de « pré-reprise », demandées par le médecin, l’employeur, le salarié pour définir d’éventuels aménagements, et de mettre en œuvre une visite de mi-carrière pour repérer une inadéquation entre le poste de travail et l’état de santé.

*La montée en charge des SPSTI sera accompagnée de la création d’un nouveau référentiel d’évaluation servant à certifier les SPSTI pour  garantir aux entreprises la qualité de l’organisation de leurs services et l’efficacité de leurs prestations. L’élaboration devrait être faite des organisations paritaires (CNPST et COCT) et l’un des critères de certification serait lié à la mise en place d’un réseau de médecins praticiens correspondants.

*L’accord propose de permettre aux SPSTI de constituer une offre qui s’appuie sur toutes les ressources médicales disponibles sur son périmètre d’action appel aux médecins de ville, selon un protocole à définir. L’objectif est de garantir aux salariés une surveillance médicale de proximité réalisée dans les délais réglementaires. Un réseau de médecins praticiens correspondants (MPC) sera créé avec des  médecins volontaires  formés pour assurer une partie du suivi médico-professionnel des salariés n’étant pas affectés à des postes à risque  (visites médicales initiales,  périodiques, de reprise).

*Certains actes restent réservés au médecin du travail :  suivi individuel renforcé (SIR) des salariés affectés à des postes à risque,  suivi de salariés dans le cadre de la prévention de la désinsertion professionnelle, visites de mi-carrière, visites de fin de carrière, visites justifiant d’un suivi médical particulier (SIA), visites de pré-reprise et visites demandées par le médecin, le salarié, ou l’employeur des salariés en SIR et des salariés VIP , prescription d’un aménagement du poste de travail,  rédaction d’un avis d’inaptitude. En cas de non-respect prévisible des délais de réalisation des visites de suivi, le SPSTI devra justifier auprès de l’entreprise adhérente avoir bien effectué la démarche de recours à un MPC et, le cas échéant, se justifier des raisons ayant rendu impossible ce recours.

*L’accord prévoir aussi un suivi médical mutualisé pour les salariés multi-employeurs occupant des postes identiques avec des risques équivalents : la réalisation d’une visite par l’un des employeurs étant valable pour l’ensemble des employeurs concernés.

*Un « Comité national de prévention de santé au travail,  tripartite sera constitué au sein du Conseil d’orientation des conditions de travail (COCT) avec les missions actuelles du groupe permanent d’orientation du COCT auxquelles s’ajouteraient des missions d’articulation et de suivi des nouveautés de l’accord ainsi que de l’offre de prévention de la désinsertion professionnelle, suivi de la mise en œuvre de la collaboration médecine du travail/médecine de ville et de la mise en œuvre du passeport prévention…. Ce comité serait décliné au niveau régional dans les Comités régionaux d’orientation des conditions de travail.

L’ANI sera intégré à la proposition de loi  qui sera sera débattue en février prochain au sein de l’Assemblée nationale.

Pour en savoir plus : ANI du 9 décembre 2020

Poster un commentaire

Classé dans Brèves

Services de Santé au travail et crise sanitaire

*Les services de santé au travail, exerçant une mission essentielle d’intérêt général de protection de la santé et de la sécurité des salariés, participent à l’objectif de ralentir la propagation de l’épidémie.

Ces services se mobilisent pour assurer le suivi individuel de l’état de santé de certaines catégories de travailleurs, délivrer les conseils de prévention aux employeurs et salariés, et accompagner les entreprises amenées, par l’effet de la crise sanitaire, à accroître ou adapter leur activité à mettre en œuvre des mesures de prévention adéquates contre ce risque.

Des permanences téléphoniques sont organisées pour être en capacité d’assurer des visites en fonction de l’appréciation du médecin du travail.

Pour le suivi de l’état de santé des travailleurs, certaines visites qui étaient prévues entre le 12 mars et le 31 août 2020 pourront être reportées jusqu’au 31 décembre 2020 sans faire obstacle à l’embauche ou à la reprise du travail et sauf si le médecin du travail estime qu’elles sont indispensables.  Le report d’une visite médicale donne lieu à une information par le service de santé au travail de l’employeur ainsi que du travailleur quand le SST dispose de ses coordonnées, en leur communiquant la date à laquelle la visite est reprogrammée.

Visites pouvant être reportées :

- La visite d’information et de prévention initiale ainsi que son renouvellement ;

- Le renouvellement de l’examen d’aptitude et la visite intermédiaire.

Visites ne pouvant faire l’objet d’aucun report au-delà de l’échéance prévue:

- La visite d’information et de prévention initiale concernant les travailleurs handicapés, les travailleurs âgés de moins de dix-huit ans, les travailleurs qui déclarent être titulaires d’une pension d’invalidité, les femmes enceintes, venant d’accoucher ou allaitantes, les travailleurs de nuit et les travailleurs exposés à des champs électromagnétiques affectés à des postes pour lesquels les valeurs limites d’exposition fixées sont dépassées (art R. 4453-3 du code du travail).

- L’examen médical d’aptitude initial, pour les salariés affectés à des postes à risque.

- Le renouvellement de l’examen d’aptitude pour les travailleurs exposés à des rayons ionisants classés en catégorie A.

Visites de pré-reprise et de reprise

- Pré-reprise : Le médecin du travail n’est pas tenu d’organiser la visite de pré-reprise lorsque la reprise du travail doit intervenir avant le 31 août 2020, sauf lorsque qu’il l’estime indispensable

- Reprise : Report possible jusqu’à 3 mois après la reprise sauf :

  •  Si le médecin du travail juge que la visite doit se tenir plus tôt,
  •  Pour les travailleurs en suivi adapté: visite devant avoir lieu avant la reprise,
  •  Pour les travailleurs en Suivi Individuel Renforcé: visite pouvant être reportée dans la limite d’un mois après la reprise du travail.

Lorsque la visite est reportée, cela ne fait pas obstacle à la reprise du contrat de travail à la fin de l’arrêt maladie. Les visites peuvent être réalisées en téléconsultation en accord avec le salarié ou physiquement, dans un centre du service de santé au travail après échange téléphonique. Le salarié ne sera pas reçu par le professionnel de santé s’il présente des symptômes.

Pour en avoir plus : pendant l’épidémie, des règles particulières applicables au fonctionnement des services de santé au travail ont été définies : Ordonnance 2020-386 du 01-04-2020, Décret 2020-410 du 08-04-2020 et instructions DGT 17 mars et 2 avril 2020

http://idf.direccte.gouv.fr/Coronavirus-fonctionnement-des-services-de-sante-au-travail

*FOCUS sur la procédure de constat d’inaptitude 

Les dispositions du Code du travail relatives à la procédure de constat d’inaptitude visent à ce que le médecin du travail s’appuie sur une bonne connaissance du poste de travail et de l’état de santé du salarié pour rendre son avis. Ce principe demeure applicable durant la crise sanitaire liée au Coronavirus.

Pour se prononcer sur l’inaptitude d’un salarié, le médecin du travail doit se fonder sur la connaissance de 2 éléments :

poste de travail, notamment via les visites effectuées précédemment dans l’entreprise, le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP),  la fiche d’entreprise, les informations recueillies au cours des réunions du comité social et économique (CSE) et auprès des représentants du personnel, des études de postes précédemment réalisées,  la discussion avec l’employeur, les propositions d’aménagement de poste transmises …

Ces éléments peuvent s’avérer suffisants pour constituer une étude valable du poste et des conditions de travail dans l’entreprise : le médecin du travail peut formaliser par écrit cette étude de poste à distance, la dater et la conserver dans son dossier.

état de santé du salarié : un examen médical doit être effectué, qui, dans certains cas, peut être réalisé à distance si le médecin estime qu’un examen physique n’est pas nécessaire. Le médecin doit conserver dans le dossier médical tous les éléments lui ayant permis de construire son avis.

Dans le cas où un examen clinique salarié est indispensable, si la procédure ne peut être différée, le médecin du travail organise la visite en présentiel, en respectant les mesures barrières; si l’entreprise poursuit son activité, la réalisation de l’étude du poste dans l’entreprise peut se faire en respectant les mêmes mesures.

Le délai maximum de 15 jours fixé par l’article R 4624-42 du Code du travail s’applique; il en est de même s’agissant du délai d’un mois prévu par le Code du travail pour la reprise du versement du salaire à défaut de reclassement ou de licenciement.

Pour en savoir plus : https://www.efl.fr/actualites/social/conges/details.html?ref=fe95156e2-8f81-467f-8551-346c2652c1c8&eflNetwaveEmail=

 

 

Poster un commentaire

Classé dans Brèves

Mise à jour du DUER : points de vigilance après l’arrêt Amazon

De l’importance de mettre à jour le DUER à l’occasion du déconfinement et du retour des salariés sur les lieux de travail : quelques enseignements après l’arrêt de la cour d’appel de Versailles condamnant Amazon à restreindre l’activité de ses entrepôts français aux seules opérations de réception des marchandises, préparation et expédition des commandes de produits jugés essentiels.

*impérative nécessité de pouvoir s’appuyer sur une solide évaluation des risques pour poursuivre ou reprendre son activité : un travail sérieux d’analyse et la mise en œuvre de mesures de prévention et de réduction des risques sont indispensables.

*un focus sur la nécessaire prise en compte des risques psycho-sociaux compte tenu du caractère anxiogène pour des salariés restés en activité ou placés en télétravail.

*des moyens mis en œuvre en fonction de la taille des entreprises concernées : les fiches de prévention diffusées par le ministère du travail et les organisations syndicales de branche peuvent constituer un support utile.

*l’appui du responsable prévention  et/ou  du service de santé au travail dont le rôle est primordial dans l’accompagnement des entreprises dans la définition et la mise en œuvre des mesures de prévention adéquates.

*le recours à un prestataire est encouragé pour traiter les risques psycho-sociaux résultant de la crise sanitaire.

*une concertation avec le CSE pour la mise à jour du DUER, voire une association des salariés.

*une information a posteriori du CSE sur le DUER, le document devant être tenu à disposition du CSE et intégré à la consultation annuelle sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi.

*le risque de voir considérer les mesures mises en œuvre pour faire face au coronavirus comme un projet important  avec la conséquence de donner compétence au CSE Central ; cette analyse laisse craindre de réelles difficultés de gestion.

*la préservation de la santé et de la sécurité des travailleurs est une obligation essentielle de l’employeur, ce qui impose la plus grande vigilance : ce qui doit conduire à anticiper la reprise d’activité et à associer tous les acteurs concernés à la refonte du DUER et des plans de prévention. 

Pour en savoir plus : https://www.actuel-rh.fr/theme-list/16954/Sante-et-securite

Poster un commentaire

Classé dans Brèves

Service de santé au travail : Infographie « 4 missions pour préserver la santé au travail »

Dans le prolongement de la vidéo mise en ligne hier https://feelrh.wordpress.com/2017/02/28/service-de-sante-au-travail-4-missions-presentees-par-le-cisme-dans-une-video/

une autre présentation sous forme synthétique à vocation pédagogique avec une Infographie présentée par le CISME autour des 4 principales missions du Service de santé au travail :

*Mission d’Actions en entreprise = repérage des risques et aide à leur évaluation

*Mission de Surveillance de l’Etat de santé des salariés = suivi individuel adapté à chaque salarié avec l’appui de l’équipe pluridiscipli,aire

*Mission de Conseil =   lien environnement de travail et état de santé pour proposition de solutions

*Mission de Traçabilité des données et de Veille sanitaire = processus d’amélioration continue.

L’objectif étant de proposer une stratégie globale d’intervention du Service de Santé au travail.

 

Pour en savoir plus : Accéder à l infographie_cisme_v1-161221

 

 

 

Poster un commentaire

Classé dans Brèves

Service de Santé au travail: 4 missions présentées par le Cisme dans une vidéo

Les   4 missions du  Service de Santé au travail présentées dans un film  de synthèse : Actions en entreprise, Surveillance de l’état de santé des salariés, Conseil, Traçabilité et Veille Sanitaire pour préserver la santé au travail .

http://www.cisme.org/actualite/617/Services-de-Sante-au-Travail-Interentreprises-quelles-missions-.aspx

Pour en savoir plus : communiqué de presse  (janvier 2017) du CISME sur la réforme de la médecine du travail

http://www.modernisationsanteautravail.fr/DP_Modernisation_M%C3%A9decine_Travail_06012017.pdf

1 commentaire

Classé dans Videos

Responsabilité civile des Services de Santé au Travail : obligation de moyens

La cour d’appel de Rennes a rendu le 4 octobre 2016 un arrêt confirmant l’obligation de moyens des Services de Santé au Travail  dans la réalisation de leur mission.

Pour mémoire, la responsabilité vise à la réparation du préjudice pouvant découler d’une situation fautive ; les conséquences sont différentes selon la catégorie de faute et la nature de l’obligation en cause : obligation de résultat si  l’auteur est tenu à un résultat attendu, obligation de moyens si l’auteur n’est tenu qu’à mettre en œuvre tous les moyens à sa disposition pour atteindre le  résultat.

Dans l’affaire en cause, l’adhérent d’un SST avait cessé de régler ses cotisations en invoquant une inexécution  fautive de sa mission en raison du défaut d’organisation régulière de certaines visites médicales.

La Cour d’appel, par un arrêt devenu définitif, a condamné l’entreprise adhérente à payer le montant des cotisations dues en considérant que :

-le SST est tenu d’une obligation de moyens

-il n’a pas failli à ses obligations car ayant  démontré avoir mis en œuvre de nombreuses actions pour faire face à la pénurie de médecins : saisine des pouvoirs publics, annonces pour recruter des médecins, embauche de personnels infirmiers, priorité données aux visites d’embauche, reprise, visites à la demande des salariés ou employeurs…

-un rapport commercial de droit commun est exclu entre les parties ; la spécificité associative des STT est confirmée car en sa qualité d’adhérent, l’entreprise est co-décideur des moyens et décisions du Service.

Pour en savoir plus : Cour d’appel de Rennes 4 10 16 n° 14-06648

http://www.cisme.org/wpFichiers/1/1/Ressources/File/IM/2016/IM_Decembre_2016.pdf

Poster un commentaire

Classé dans Brèves