L’altérité demande de remplacer la peur instinctive de l’autre par une forme de curiosité, une attention, une écoute, ou plus simplement, par le simple fait de donner une place à l’autre, tout en sachant rester à la sienne. L’altérité est la reconnaissance de l’autre dans ce qui nous distingue et dans ce qui nous rassemble.
L’altérité, mission du DRH : Le développement de l’altérité doit être LA mission du DRH : constituer une diversité de talents, riche de leur pluralité de points de vue, d’expertises, de potentiels, et en même temps de les fédérer autour d’une vision collective partagée, d’un projet commun, d’un destin poursuivi ensemble qui rassemble et unit.
On peut choisir par sécurité d’embaucher de vrais clones sans aspérité ni singularité : l’invitation est de cultiver le sens de l’altérité, des diversités, comme levier d’efficacité pour l’entreprise.
Ce que n’est pas l’altérité : L’altérité n’est pas l’altruisme. L’altérité est la prise de conscience des différences et des similitudes ; elle doit être vécue de façon réciproque, contrairement à l’altruisme qui n’attend rien de l’autre. L’altérité n’est pas la tolérance, qui est l’acceptation de l’autre sans chercher forcément à développer la relation. L’altérité n’est pas l’empathie, qui consiste à se mettre à la place de l’autre. L’altérité s’inscrit dans une dynamique d’échange, chacun étant à sa place.
Comment faire pour développer l’altérité indispensable aux entreprises ? Avoir de l’audace et affirmer sa propre différence RH. L’audace d’être soi passe par deux actions concomitantes : se détacher du regard des autres et affirmer sa vocation profonde.
En matière RH, il faut s’affranchir des regards extérieurs pour passer à l’action. Quant à l’affirmation de sa vocation et de son identité profonde, ce n’est pas simple car dans le monde RH, les standards sont trop souvent des étendards. Les professionnels RH doivent passer de « risquophobes » à « innovatophiles » pour porter haut les couleurs de la fonction RH.
N’est-il pas préférable de s’engager plutôt que de démissionner, de se réinventer plutôt que de se résigner ? Il y a plus à perdre en étant soi qu’à gagner en se perdant. Soyons intransigeants avec ceux qui voudraient lisser, normaliser, digitaliser, au lieu d’encourager à sublimer la différence.
La rareté doit être cultivée, celle des différences RH pour mieux les partager : la différence RH est l’âme de l’entreprise car elle est unique, personnelle, authentique…
Pour en savoir plus : https://www.parlonsrh.com/media/drh-lalterite-comme-alternative/?cid=600adc5e007fb74e1576c39f&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter&utm_source=plezi-newsletter
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