Comment le travail peut-il contribuer au bien-être psychologique des personnes ?
Quels conditions de travail et facteurs psychosociaux, de risque ou d’épanouissement interviennent le plus ?
Pour quels métiers le travail impacte-t-il le plus le bien-être, en positif ou en négatif ?
Si, le bien-être psychologique des personnes est nettement corrélé à leur comportement électoral, en va-t-il de même pour les conditions de travail ? L’enquête Conditions de travail-Risques psychosociaux de 2016 (CT-RPS 2016) permet d’éclairer ces questions de façon inédite.
A retenir :
*Pour un peu plus du tiers des actifs en emploi, le travail favorise le développement des capacités et du bien-être.
*A l’autre extrême, un actif sur dix environ se trouve dans une situation de travail très délétère pour son bien-être psychologique, avec un cumul d’expositions de tous ordres, physiques, organisationnelles et psychosociales.
*Des professions comme celles de caissières, de cuisiniers, d’infirmières, d’aides-soignantes, d’ouvriers des industries graphiques ou de la métallurgie, d’employés de banques, sont surreprésentées dans ces situations préoccupantes qui appellent un effort particulier pour les politiques de prévention.
*Les conflits éthiques (« travail empêché » notamment pour les professions de santé) et l’insécurité socio-économique (pour les ouvriers) structurent des situations intermédiaires qui concernent environ un tiers des actifs.
Pour en savoir plus : Document d’Études 2018-2017 – Travail et bien-être psychologique. L’apport de l’enquête CT-RPS 2016
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