Archives de Tag: Télétravail

ANACT: 50 années d’action

Au programme : L’anact et 50 ans d’amélioration des conditions de travail (1973-2023) : éclairages contemporains – Matthieu Pavageau et Thierry Rousseau

Controverses et discussions

  • Nouveaux espaces, nouveaux outils : quels enjeux pour le travail aujourd’hui ? – Anca Boboc et Julia Val-Legoll
  • La perpétuelle redéfinition des formes d’autonomie et de contrôle – Arnaud Barillet, Stéphane Bellini, Sandrine Blanché, Hélène Harvent et Sandrine Rouyer
  • Télétravail : de l’exception à la règle – Jens Thoemmes
  • Quelles responsabilités des TPE-PME envers leurs travailleurs en formes alternatives d’activité et d’emploi ? Les enseignements de la crise COVID-19 – Jean-Yves Ottmann, Fabrice Richard & Kevin Gaillardet
  • En attendant le DUI… ou la numérisation du travail du care – Caroline Datchary et François Sicot
  • Analyser la pratique professionnelle des cadres. Une expérience avec une équipe de cadres dans le secteur de l’action sociale et médico-sociale – Philippe Ropers
  • Médecine de prévention, new public management et risques psychosociaux dans la fonction publique territoriale : quand l’État casse le thermomètre – Isabelle Salmon et Jean-Yves Juban

Entretiens

  • Les années 2000 et l’émergence des RPS ((2000-2012) – Entretien avec Sandrine Caroly et Philippe Douillet
  • De la QVT à la QVCT : quelles perspectives pour la négociation d’entreprise ? (2013- 2023) – Entretien avec Pascal Airey et Julien Pelletier

Pour en savoir plus : https://www.anact.fr/lanact-et-50-ans-damelioration-des-conditions-de-travail-1973-2023-partie-eclairages-contemporains

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Santé mentale des salariés français : Enquête Empreinte Humaine

Résultats du 12ème baromètre de la santé psychologique au travail établi par le cabinet Empreinte humaine avec OpinionWay: 

*48 % des salariés se déclarent en situation de détresse psychologique, (symptômes dépressifs et épuisement professionnel°; *17 % jugent leur niveau de détresse « très élevé »; * Des chiffres en progression depuis la dernière étude similaire en date de février 2023; *70 % des salariés jugent le travail responsable de leur état.

Conséquences autour de quelques chiffres: *le burn out grimpe en flèche et touche désormais 33 % des salariés, (+ 6 points); *2,4 millions de salariés présentent un risque de burn out sévère susceptible de dégénérer en trouble mental; les catégories les plus en danger : les moins de 29 ans (55 %), les femmes (52 %, + 4 points), les managers (52 %, + 8 points) et les seniors de plus de 60 ans (60 %, + 32 points ).

* A retenir :

*L’allongement de l’âge de départ à la retraite semble avoir un impact très significatif sur les seniors.

*Le travail constitue la première raison de la dégradation de la santé mentale. Les arrêts maladies sont en forte hausse, ce qui pèse sur les collègues, qui estiment à 80 % que ces arrêts entraînent un supplément de travail pour eux. Tout ceci étant la conséquence d’une dégradation constante des conditions de travail et du sens du travail qui perdure depuis la fin de la crise pandémique: 8 salariés sur dix estiment que la stratégie de l’entreprise est opposée à leur intérêt …

*Les politiques de prévention des risques psychosociaux mises en place ne sont pas à la hauteur; 40 % des managers seraient formés à la lutte contre les RPS et, surtout, l’absence de stratégie de prévention pèse sur le climat sanitaire et social. Le problème est que ces questions sont très rarement abordées dans les comités de direction. Seuls 20 % des salariés ont sollicité un acteur interne de l’entreprise (RH, médecin du travail…) pour évoquer leur mal-être et 40 % d’entre eux n’ont pas été satisfaits de la gestion de leur cas..

*Le télétravail n’est clairement pas la solution. 47 % des télétravailleurs à 100 % ressentent cette détresse psychologique, contre 36 % de ceux qui alternent présence sur le lieu de travail et travail à domicile. Un télétravailleur sur deux indique que son entreprise a engagé une réflexion préalable au développement du travail distancié avant de le mettre en place; ils sont également 50 % à penser que, malgré l’économie de temps de transports, le télétravail a alourdi leur charge de travail…

Pour en savoir plus : https://www.info-socialrh.fr/conditions-de-travail/sante-au-travail/burn-out-et-troubles-mentaux-grimpent-en-fleche-dans-les-entreprises-875684.php?utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter&utm_content=isrh_nl_12_12_2023&utm_term=

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« Télé travail et productivité »

Multiples appréciations sur le télétravail…

Les modes de fonctionnement traditionnels perdurent …un enjeu important pour les acteurs rh pour diffuser de nouvelles pratiques permettant de trouver les solutions adaptées à la réalité de chaque contexte d’organisation…

https://www.fr.adp.com/rhinfo/articles/2023/09/productivite-et-teletravail.aspx

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« Les transformations du travail » Editions Point d’orgue

Dans la société d’aujourd’hui le travail connait des transformations accélérées du fait de la mondialisation, de la digitalisation, de l’ubérisation ou du télétravail qui s’est beaucoup développé durant la crise sanitaire.

En abordant des sujets aussi divers que la santé au travail, la durée du travail, le coût du travail, la formation professionnelle, la protection professionnelle universelle ou le rôle de l’État, de l’entreprise, des syndicats et de la société civile, l’ouvrage cherche à tracer la voie qui permet de concilier l’adaptation aux transformations du travail et la protection des salariés, y compris la protection des personnes qui ne bénéficient pas du droit du travail. Il avance pour cela plusieurs propositions.

Elaboré sous la supervision de Jacky Bontems et Aude de Castet de Démocratie Vivante, think tank présidé par Dominique Villemot, l’ouvrage se compose de contributions écrites par des experts reconnus des questions traitées :

Philippe Aghion, Jacques Barthélémy, Gilbert Cette, Jérôme Chemin, Nathalie Canieux, Gépy Koudadje, Gérard Lopez,

Jean-Claude Mailly, Nicole Notat, Marie-Christine Oghly, Michael Pinault, Rodrigue Tchouale, le docteur Vinh Ngo et Michel Yahiel.

Pour en savoir plus :

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Travailler autrement ? enquête Fondation Jean Jaurès, mars 2023

Travailler autrement : comment la pandémie a changé les organisations du travail en Europe ?

A retenir :

-il s’agit de proposer proposer au grand public, aux organisations et aux acteurs euro­péens du dialogue social de nouveaux éléments de compréhension, afin qu’ils puissent analyser et anti­ciper les changements en cours en matière d’organi­sation du travail.

-une enquête quantita­tive a été menée dans six pays de l’Union européenne : France, Allemagne, Suède, Finlande, Espagne et Pologne, auprès d’un échantillon représentatif de6 027 salariés.

°Certaines questions ont été posées à l’ensemble du panel, d’autres aux seuls salariés de bureau, soit 3 388 salariés, ce qui correspond à 56 % d’entre eux 2.

°Cette donnée sur la part du sala­riat de bureau dans le salariat global tend à confir­mer la forte tertiairisation du tissu économique dans chacun des pays.

-cette enquête est le point de départ d’un travail de plusieurs mois qui va conduire à rencontrer des acteurs socio-économiques dans les six pays euro­péens au moins, pour analyser ensemble les données recueillies et les confronter à la culture de travail de chaque pays. Des éclairages qualitatifs peuvent être cependant proposés dans la mesure où des entretiens sont menés avec des salariés français et européens depuis juin 2020.

les résultats permettent de dégager 3 éléments majeurs :

° le bu­reau comme lieu commun du travail n’est pas mort, contrairement à ce qui a été vite affirmé au printemps 2020.

° un modèle européen du travail émerge et s’installe.

° le télétravail amène les salariés à questionner plus globalement les valeurs du travail et ce qu’ils sont en mesure d’en attendre.

Pour en savoir plus : http://ean-jaures.org/publication/travailler-autrement-comment-la-pandemie-a-change-les-organisations-du-travail-en-europe/

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Protection de la sécurité et de la santé de ses salariés : obligations juridiques de l’employeur 

L’employeur a une obligation générale de concernant la santé et la sécurité de ses salariés. Cela passe par le respect des dispositions du Code du travail par l’employeur mais ceci ne suffit pas à démontrer qu’il a bien respecté ces obligations : l’employeur doit tout mettre en œuvre pour assurer la santé mentale ou physique et la sécurité de ses salariés.

1-Ressources à sa disposition de l’employeur : L’employeur dispose de différents outils pour réaliser ses obligations :

*le DUER permet de faire l’inventaire des risques identifiés au sein de chaque unité de travail. Il doit être mis à jour au moins une fois par an, ainsi qu’en cas de modification des conditions de sécurité ou des conditions de travail des salariés, ou en cas de connaissance par l’employeur d’une information qui pourrait représenter un risque pour la santé ou la sécurité des salariés.  Le DUER doit être mis à disposition des salariés, du CSE et du médecin du travail.

*certaines entreprises sont tenues de négocier un accord sur la prévention des risques professionnels ou, à défaut, d’établir un plan d’action visant des mesures de prévention et des formations à destination des salariés. Les entreprises de plus de 50 salariés doivent également mettre en place un programme annuel de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail.

Les entreprises présentant des facteurs de risques particuliers, -cf. liste )précisée par le Code du travail -ont des obligations spécifiques.

2-Acteurs à solliciter : Les salariés sont tenus de respecter ces différentes obligations, sous peine de sanctions disciplinaires.

*Le référent sécurité, désigné prioritairement en interne, a un rôle dans l’évaluation des risques, l’élaboration des actions, et dans le suivi de leur mise en œuvre. Il peut être amené à mener des actions de prévention auprès de ses collègues, accueillir et former les nouveaux collaborateurs, effectuer des visites techniques sur site au besoin. Il doit disposer du temps nécessaire à la réalisation de ces différentes missions et peut bénéficier de formations.

*Le CSE peut également formuler, à sa propre initiative, ou examiner, lorsque l’employeur lui en fait la demande, toutes les propositions de nature à améliorer les conditions de travail, d’emploi ou de formation des salariés, leurs conditions de vie dans l’entreprise.

*Le médecin du travail peut intervenir dans ces différents domaines dans un but de prévention.

3-Risques encourus en cas de manquements de l’employeur

*Sur le plan civil, un salarié subissant un préjudice en cas du non-respect de ces obligations pourrait en réclamer réparation.

°Un salarié faisant valoir que sa santé est en danger du fait du non-respect de la réglementation peut exercer son droit de retrait ; il peut aussi dans certains cas, saisir le conseil de prud’hommes d’une demande de prise d’acte ou de résiliation judiciaire, pour que la rupture de son contrat de travail soit prononcée aux torts exclusifs de l’employeur.

°Un salarié souffrant d’une maladie qu’il considèrerait comme étant liée avec son activité professionnelle peut demander à la CPAM la reconnaissance du caractère professionnel de sa maladie. Le salarié peut également engager la responsabilité de l’employeur pour faute inexcusable ; l’employeur devant alors démontrer qu’au moins l’une des conditions requises pour la reconnaissance de la faute inexcusable – manquement de l’employeur à une obligation de sécurité, conscience du danger, faute de l’employeur – n’est pas remplie.

°L’inspecteur du travail, en fonction des infractions constatées lors d’un contrôle, et en l’absence de poursuite pénale, peut décider de sanctionner directement l’entreprise par la voie d’une amende ou d’une transaction pénale.

°L’employeur s’expose aussi à des sanctions pénales, de la contravention jusqu’à des peines d’emprisonnement, dans les cas les plus graves.

4-Cas particulier lié à la crise Covid : quid d’un salarié disant ne pas se sentir à l’aise dans l’entreprise ? Si le télétravail n’est plus obligatoire, il est possible si la présence du salarié dans les locaux de la société n’est pas indispensable. L’employeur et le salarié doivent d’abord dialoguer sur les solutions envisageables. L’employeur pourrait également solliciter l’avis du médecin du travail sur la situation en cause. *Si l’employeur considère que le télétravail n’est pas possible et que le salarié ne revient pas sur site alors qu’il y est tenu, il peut s’exposer à des sanctions disciplinaires.

Pour en savoir plus :https://www.elegia.fr/actualite/protection-de-la-sante-et-de-la-securite-des-salaries-obligations-et-ressources-de-lemployeur?utm_source=abonl&utm_medium=email&utm_campaign=newsletterhse&utm_content=newsletter&utm_term=hse&IDCONTACT_MID=a51b108658c339230d235765723e0

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« Perte de contrôle »

« Mais comment vais-je pouvoir savoir ce qu’ils font ? » se plaint le manager auprès de la DRH…

Le #MicroManagement est difficile à tenir en #télétravail et peut être une source de stress…

Surtout pour les #managers !

https://www.rhinfo.adp.com/rhinfo/2022/perte-de-controle/

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« Bienfait des transports.. »

Un autre regard sur les transports…
Certains pourraient y trouver un avantage : la possibilité de se reposer !
!https://www.rhinfo.adp.com/rhinfo/2022/Bienfait-des-transports/

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Evolution du droit du travail dans le cadre de l’élection présidentielle: propositions d’Avosial

A l’occasion de la nouvelle présidence de l’association d’avocats AVOSIAL, présentation de 12 propositions pour la présidentielle autour de 5 thèmes.

*Création d’un code des travailleurs plus compréhensif et plus englobant. S’il existe déjà divers statuts dans le code du travail qui ne sont pas forcément des salariés, une évolution vers un socle commun conduirait à long terme, à un statut unique et universel.  

*les libertés fondamentales en matière de contentieux avec le besoin de clarifier plusieurs situations, par exemple, en cas de licenciement nul, l’indemnité doit tenir compte des revenus de remplacement. Plus largement, Instauration d’un principe d’égalité et de liberté dans les moyens de preuve autant pour le salarié que pour l’employeur. 

* télétravail : Nécessité de l’accord de l’employeur en cas de télétravail à l’étranger, ce qui n’est actuellement pas prévu dans la loi car il existe un principe de liberté de choix du domicile du salarié. Préconisation d’une inversion de la charge de la preuve en cas d’accident du travail dans le cadre du télétravail.

*évolution des règles d’inaptitude et réforme du contentieux lié aux avis du médecin du travail. Celle de 2016 n’a pas fonctionné : manque de médecins-experts, délais très longs en cas de contestation, coût non négligeable pour l’employeur qui doit reprendre le versement du salaire. Point à clarifier : l’impact de la suspension du contrat de travail sur la prescription des faits fautifs. 

*mobilité des salariés: Nécessité de clarifier le prêt de main d’œuvre à but non lucratif dans le cadre de l’intra-groupe notamment. Délai de prescription de l’action contentieuse en cas de transfert raccourci de 12 mois à trois mois.

Pour en savoir plus : https://www.actuel-rh.fr/content/la-crise-sanitaire-donne-un-coup-de-booster-au-dialogue-social

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Covid-19 : appréciation du nombre de jours télétravaillés

Le protocole sanitaire en entreprise mis à jour au 3 janvier 2022 prévoit 3 jours de télétravail ou  4 lorsque cela est possible pour les salariés dont le poste le permet.

Une  version provisoire  avait circulé sous une rédaction différente qui indiquait  qu’il s’agissait là d’un « nombre minimal de trois jours en moyenne, calculé sur l’effectif concerné ».

Récemment sur les ondes, Elisabeth Borne a précisé indiqué que les 3 jours devaient être « une moyenne » au niveau de l’entreprise.

Interrogé le ministère du travail, celui-ci a précisé que si « le protocole ne mentionne plus « en moyenne » par souci de simplicité et de clarté, il figurera dans l’instruction à l’inspection du travail pour tenir compte des situations des salariés. En pratique, si un salarié ne peut pas télé-travailler plus de 2 jours (embauche récente, logement exigu ou autre motif) et qu’un autre est en situation de télé-travailler facilement 4 jours, il sera tenu compte de la moyenne ». 

A noter que le  questions-réponses sur le télétravail mis à jour  ne mentionne pas cette souplesse. Il Est simplement précisé que :

* »dans les circonstances actuelles de circulation élevée du virus et de l’apparition du variant Omicron, les employeurs fixent à compter du 3 janvier et pour une durée de trois semaines, un nombre minimal de trois jours de télétravail par semaine, pour les postes qui le permettent.

* Lorsque l’organisation du travail et la situation des salariés le permettent, ce nombre peut être porté à quatre jours par semaine ». 

A suivre l’application concrète dans les entreprises et les modalités de contrôle de l’inspection du travail.

Pour en savoir plus : https://www.editions-legislatives.fr/actualite/covid-19-les-inspecteurs-du-travail-devront-apprecier-une-moyenne-de-jours-teletravailles?utm_source=newsletterownpage-RH&utm_medium=email&utm_campaign=NewsletterOwnpage&_ope=eyJndWlkIjoiZWY4YWY0ZTM1NTNiODhmZmFjZmI3OTUxMDMxYWI0ODYifQ%3D%3D&visiblee_c=10140&visiblee_e=DgcRWjJdEnQYKh01IgAfGQUxHFk%2FXhYzBGwSKw%3D%3D

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